BADMINTON :Thomas & Uber Cup à Nairobi

lu dans le Mauricien du 18 01 2007

source : http://www.lemauricien.com/mauricien/index.html

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BADMINTON Thomas & Uber Cup




Le tournoi maintenu à Nairobi



La phase qualificative de la Thomas & Uber Cup aura définitivement lieu du 17 au 21 février prochain à Nairobi. Mis en suspens après l'explosion de violence survenue dans la capitale kenyane après les élections générales tenues en décembre dernier, le tournoi a été maintenu en date et lieu suite à la décision prise par l'Etat kenyan mercredi, avance Raj Gaya, secrétaire général de la Confédération africaine de badminton.

Raj Gaya affirme que le gouvernement kenyan a décidé d'offrir tout son soutien à cet événement qui précédéra, rappelons-le, les Internationaux du Kenya, prévus du 22 au 24 février au même endroit. " Les autorités en ont ainsi décidé en sachant que l'image de leur pays est en jeu. Toutes les manifestations culturelles prévues dans le cadre de ces deux tournois ont aussi été maintenues ", a indiqué hier notre interlocuteur joint au téléphone du Zimbabwe.

Les deux tournois se disputeront au Moi International Sports Complex. Selon Raj Gaya, les autorités kenyanes ont donné la garantie que la sécurité sera renforcée dans la capitale Nairobi plus qu'ailleurs et ont insisté pour que toutes les délégations étrangères qui vont bientôt débarquer soient escortées par la police dès leur descente à l'aéroport. De plus, il est rassurant de savoir que les deux tournois se déroulent au même endroit, note-t-il.

Aussi membre de l'éxécutif de la World Badminton Federation, Raja Gaya avait mis le cap sur le Zimbabwe mercredi soir pour essayer de mettre fin aux conflits qui divisent les membres de la fédération de badminton de ce pays - un peu comme cela été le cas à Maurice pendant de longs mois en 2004.

Le même problème se fait aussi sentir en Namibie où Raj Gaya se rendra après. Il devrait rentrer à Maurice en fin de semaine prochaine.

la dernière nouvelle de l'Express sur le sujet


source : http://www.lexpress.mu/display_article_sup.php?news_id=101360

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Article publié le Lundi 21 janvier 2008.


BADMINTON - PRÉLIMINAIRES DE LA THOMAS & UBER CUP
La préparation s’accentue malgré les violences au Kenya

Les préliminaires de la Thomas and Uber Cup pourront-ils se tenir au Kenya, pays agité par des violences où le Commonwealth a mis en doute le résultat de l’élection présidentielle ?


Karen Foo Kune et l’équipe mauricienne poursuivent leur préparation en toute quiétude.
La priorité de nos raquettes demeure, en ce début d’année, les préliminaires africains de la Thomas & Uber Cup dont la grande finale est prévue pour mai, en Indonésie. L’équipe qui représentera le Continent noir à cette manifestation mondiale sera désignée à l’issue des éliminatoires programmées du 17 au 21 février au Kenya. A moins d’un revirement de situation, bien sûr.

En effet, avec le déchaînement de violences dans la capitale kenyanne (Nairobi) – qui accueillera les rencontres – à la suite de la réélection de Mwai Kibaki à la présidence, on ne sait pas encore si la Confédération africaine de badminton (CAB) maintiendra son choix concernant le lieu. D’autant plus que le Commonwealth a mis officiellement en doute le résultat de l’élection présidentielle au Kenya, en fin de semaine.

Le secrétaire général de la CAB, notre compatriote Raj Gaya, étant absent du pays, nous n’avons pu connaître la position qu’adoptera l’instance africaine suite aux derniers développements.

Loin de ces agitations, l’équipe mauricienne menée par l’entraîneur national, Stéphane Beeharry, poursuit, quant à elle, sa préparation en toute quiétude.

“La fédération m’a informé en début de semaine que la CAB a maintenu sa décision de tenir les préliminaires au Kenya. Nous continuons, donc, avec le programme déjà établi. Nous mettons actuellement les bouchées doubles à l’entraînement. Nous espérons accueillir deux joueurs indiens au début de février pour servir de sparring partners aux nôtres”, souligne l’entraîneur national, Stéphane Beeharry.


Rivalités redoutables

Bien que les chances de l’équipe mauricienne de se qualifier pour la phase finale soient minimes, le mentor de l’élite préfère garder le moral haut.

“Nous avons certes un effectif réduit chez les filles mais je suis sûr qu’elles donneront le meilleur d’elles-mêmes”, avance l’entraîneur national, qui pourrait porter son choix sur l’ancienne championne d’Afrique, Amrita Sawaram, Karen Foo Kune, Marlyse Marquer, Kate Foo Kune et Yeldi Louison.

“Du côté masculin, par contre, Maurice sera représentée par une équipe plus au moins homogène”, dit-il. Les cinq meilleurs joueurs qui pourraient éventuellement faire le déplacement sont Vishal Sawaram, Yoni Louison, Lloyd Allam, Kris Umanee et Sahir Edoo.

Stéphane Beeharry a, toutefois, exprimé des réserves quant au nombre exact de joueurs qui seront du voyage. “Nous allons faire une demande auprès du MJS pour que nous puissions aligner une équipe de cinq garçons et cinq filles. Au cas où ce ne sera pas possible, il nous faudra compter avec un minimum de quatre joueurs dans chacune des catégories”, conclut notre interlocuteur.

Pour rappel, Maurice était passée tout près d’une qualification en 2006. Les nôtres avaient réussi à se hisser jusqu’aux finales. Mais les Sud-Africains, tant chez les filles que chez les garçons, les avaient coiffés au poteau.

La lutte sera encore plus rude, cette année, avec la montée en puissance des Seychelles, qui détiennent d’ailleurs le titre de champion d’Afrique par équipes, et de l’Egypte. Sans compter les redoutables Sud-Africains et Nigérians qui savent bien se comporter dans ce genre de compétitions. Autant dire que les Mauriciens auront du pain sur la planche.





n.persand@lexpress.mu