coachmadatennis Admin
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| Sujet: bad : mise sur pied d'un Centre de haut niveau Mar 19 Fév - 21:41 | |
| un article du journal le Matinal du 19 février 2008 source : http://www.lematinal.com/fullstory.asp?folder=sports - Citation :
- Vers la mise sur pied d'un Centre de haut niveau
Le Dr Hesham El Gushey, président de la Fédération égyptienne de Badminton, qui est aussi vice-président de la Fédération Africaine de Badminton est actuellement à Maurice pour superviser ce tournoi continental. Selon lui, le manque de fonds freine consi-dérablement la progression de la discipline en Afrique. La solution pourrait venir de la formation d'un centre d'entraînement de haut niveau sur le continent. Ce projet est du reste actuellement à l'étude. Pouvez-vous revenir sur les circonstances qui ont amené la Confédération Africaine de Badminton à désigner Maurice comme pays organisateur des qualificatifs de la Thomas and Uber Cup? Maurice possède les infrastructures nécessaires ainsi que le savoir-faire adéquat pour organiser les compétitions de haut niveau. Il l'a prouvé en 2006 pour l'organisation du All African Championship. Il en était de même pour celui de l'année dernière. En outre, je dois faire ressortir qu'il n'y a pas beaucoup de pays du continent africain qui peut répondre favorablement à héberger une centaine de joueurs en un si court laps de temps. Que pensez-vous de la progression du badminton sur le plan africain? Il y a quatre ou cinq ans de cela, c'était toujours les représentants de trois mêmes pays qui se retrouvaient en finale, à savoir Maurice, l'Afrique du Sud et le Nigéria. Actuellement les données sont tout autre. On retrouve les joueurs d'une dizaine de pays dans les différentes finales. Je pense qu'on est sur la bonne voie. De plus, nous avons introduit plusieurs championnats annuels juniors, seniors et moins de 15 ans. Nous avons aussi des internationaux organisés annuellement dans cinq différents pays et des stages pour entraîneurs et arbitres. A quand un Africain parmi les dix meilleurs joueurs du monde? Il faut être réaliste, ce n'est certainement pas pour tout de suite. En Chine, le nombre de pratiquants se situe aux alentours de 120 millions. Dans les autres pays asiatiques, le badminton se pratique partout, à l'école, à la plage ou encore dans des jardins. Pour vous dire que c'est un sport très prisé là-bas. Ce qui d'ailleurs explique que les joueurs asiatiques figurent parmi les meilleurs au monde. En Afrique, on peut dire que la discipline vient tout juste de décoller. Dans certains pays, et c'est bien vrai, elle n'existe même pas. Nous avons le devoir d'avancer. Nous allons le faire lentement mais sûrement. Quelles sont les principales difficultés que rencontre la discipline en Afrique? C'est avant tout une question d'argent. Trop d'argent est injecté dans des disciplines comme le football. Si, par exemple, les gouvernements africains pouvaient verser, ne serait-ce que la partie qu'ils dépensent sur un seul joueur par an, au badminton, la discipline se porterait mieux. La solution pourrait venir de la mise sur pied d'un centre d'entraînement de haut niveau en Afrique. C'est un projet réalisable et il y a plusieurs pays qui peuvent abriter ce centre tels l'Afrique du Sud, le Nigéria, le Maroc et l'Egypte. Cette décision appartient à l'International Badminton Federation (IBF). Je compte aborder la question avec le président de l'IBF qui arrive ce mardi. Un dernier mot? Je remercie le gouvernement mauricien, la Fédération mauricienne de Badminton et tous les Mauriciens pour leur gentillesse.
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