mars 2010 : open de St Pierre

dans Clicanoo du 15 mars 2010

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Tennis
Des retours décoiffants
CLICANOO.COM | Publié le 15 mars 2010
OPEN DE SAINT-PIERRE - Célia Respaut a battu Pauline Payet hier (6-3, 6-4) à l’aide de retours superbes.

Sur les terrains Saint-Pierrois, la terre battue, est glissante. Encore plus que d’habitude : “On ne peut pas démarrer, sur ce terrain…” , glissait d’ailleurs Célia Respaut après sa finale gagnée. Une explication de son mal à jaillir sur les amortis de Pauline Payet. Des amortis qu’elle a accumulés, avec une grande réussite. Enervant ? “Au bout d’un moment, je n’y allais même plus. Sauf si la balle était haute.” C’est avec ce jeu intelligent, mais trop irrégulier et entaché de fautes directes que Pauline payet a pu mener deux fois, dans les deux sets. Dans le premier, elle breakait à 3-2. C’était son dernier jeu de marqué : Célia Respaut se mettait à placer ses retours. Et quels retours. Dans le public, on pensa parfois à Agassi. Mais Respaut n’a pas de moumoute ni de short en jeans, elle profitait simplement de la faible première balle de son adversaire pour renvoyer des moellons le long de la ligne. Un peu de Mary pierce, aussi, sur ses volées en coup droit… Enfin, Respaut est bien revenue, et un 4-0 lui a donné le gain du premier set (6-3).

Le même deuxième set

Le deuxième a un peu ressemblé au premier, mais en plus compliqué. Payet marquait pas moins de trois breaks, menant même 4-2. “Il me faut parfois un petit temps d’adaptation. J’ai souvent des passages à vide dans les matches, il faut que j’arrive à me reprendre. Là, ça a suffi pour gagner, mais il ne faudrait pas que cela se reproduise trop souvent.” Le passage à vide n’a en effet pas été trop long, mais il a suffi pour que Payet y croie un moment. Or, quand Respaut se réveille, c’est violent. Et toujours avec les mêmes recettes, ce retour foudroyant, ce service violent et un revers long de ligne qui déborde souvent sa jeune adversaire. Résultat, après avoir été menée 2-4, même tarif qu’au premier set. Plus de point marqué, et un nouveau gain de set de Respaut (6-4). Les tournois passent, les adversaires de Respaut trépassent. Une petite revanche, puisqu’il y a quelques mois, cette même Pauline Payet avait battu Respaut au Tampon

Loïc Chaux

Direction les USA Après la fin de la saison, Célia Respaut ira aux Etats-Unis. C’est elle qui le dit, et c’est un petit rêve pour elle. Elle va en fait poursuivre ses études dans une université de Floride, qui financera ses études de management. En échange, elle intégrera l’équipe universitaire de tennis. “Aux Etats-Unis, le sport, c’est vraiment quelque chose d’important”, explique-t-elle. Voilà pourquoi elle a obtenu une bourse qui lui évitera de débourser les dizaines de milliers de dollars que coûtent une année scolaire américaine

14 mars dans Clicanoo

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Tennis
Revoilà les inséparables
CLICANOO.COM | Publié le 14 mars 2010

TCSP. Décidément, ces deux-là ne se quittent plus. Après Saint-Louis le mois dernier, Sébastien Tholozan et Cédric Dupuy se retrouvent cet après-midi en finale de l’Open du TC Saint-Pierre. Une rencontre 100 % saint-pierroise entre les deux meilleurs joueurs du club. Un remake de l’édition précédente, qui avait tourné à l’avantage du premier nommé. “A chaque tournoi que l’on dispute tous les deux, on se donne rendez-vous en finale, déclare en souriant le tenant du titre. Ça ne marche pas à tous les coups mais là...” Bonne pioche. Pour ce faire, les deux compères ont respectivement battu Frédéric Lajouane (6-4, 6-4) et Bertrand Lescure (6-4, 6-3). Pour une fois ( !), Tholozan n’aura donc eu besoin que de deux sets. “Ça faisait deux-trois fois que je débutais mal mes rencontres, reconnaît-il. Aujourd’hui, je me suis montré bien plus agressif et déterminé. De toute façon, face à un tel adversaire, il valait mieux.” Dupuy a quant à lui réalisé un match “costaud”, face à un joueur qui “manquait sans doute un peu de repères.” Il se dit en tout cas ravi de retrouver son ami en finale, espérant pouvoir inverser la tendance qui s’est établie ces derniers temps. Il compte pour cela sur la terre battue, “une surface qui me convient mieux.” Il s’attend de toute façon à une partie acharnée face au joueur le plus endurant du circuit. En se frottant déjà les mains pour son club, qui sera quoi qu’il arrive le grand gagnant à l’issue de la rencontre.

MC

Hommes Demi-finales, hier Sébastien Tholozan (1/6) bat Frédéric Lajouane (0) 6-4, 6-4 Cédric Dupuy (1/6) bat Bertrand Lescure (0) 6-4, 6-3 Finale, aujourd’hui, à 16 heures Sébastien Tholozan (1/6) - Cédric Dupuy (1/6)

Femmes Demi-finales, hier Célia Respaut (-2/6) bat Anne-Laure Dorseuil (2/6) 6-0, 6-0 Pauline Payet (-2/6) bat Kesy Moison (2/6) 3-6, 6-4, 6-0 Finale, aujourd’hui à 14 h 30 Célia Respaut (-2/6) - Pauline Payet (-2/6)

toujours le 15 mars dans Clicanoo

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Tennis
C’est toujours pareil…
CLICANOO.COM | Publié le 15 mars 2010

HOMMES - De toute façon, le premier set, il ne sert à rien. C’est sans doute ce que doit penser Sébastien Tholozan, qui ne le gagne jamais. Hier, contre Cédric Dupuy, sa mauvaise habitude n’a pas changé. Il a perdu le premier (2-6), tombant, avouons-le, contre un Cédric Dupuy aux faux airs d’Arnaud Clément. Dans le jeu du moins : des bornes et des bornes de couvertes, des montées, des courses dans tous les sens. Comme sur son premier break : Tholozan dépose un coup droit en coin de fond de court, et Cédric Dupuy, complètement débordé, parvenait à s’écarteler le bras pour relancer la balle dans le coin opposé, pile dans les pieds de l’adversaire. Ce point pris, il pouvait s’envoler tout seul vers la première manche, remportée haut la main et avec classe. Et avec des auto-encouragements, de genre “ne lui donne pas de points faciles !” Mais le jeu de Dupuy est énergivore. Et il a donc, logiquement, baissé d’un ton. Dans des petites choses, et notamment ces stanées montées au filet terminées dans les mailles. Tholozan breakait alors dès le premier service de son adversaire, et parvenait, enfin, à placer ses balles. Comme un orfèvre, car Sébastien Tholozan est capable de sortir les lazers pour grignoter les lignes. Dupuy avait de plus en plus de mal à se déplacer, et marquait à coups de fulgurances : un passing coup droit croisé, un smash récupéré on ne sait comment… Mais les échanges étaient longs. Entre deux joueurs très mobiles, cela a forcément rallongé le match. Sauf que Tholozan était bien, plus que Dupuy, qui avait de plus en plus de mal à se mouvoir. Du coup, il remportait le set 6-2, égalisait donc, et prenait l’ascendant. Un gros, gros ascendant, qui ne le quitta plus. Le score du dernier set est un leurre (6-0) : il a été serré, du moins, dans les jeux. Mais Dupuy était trop cuit pour tenir les échanges dans la durée, et finissait par perdre les jeux à tous les coups. Tholozan pouvait savourer une victoire pas forcément simple, mais au final gratifiante

L. C.