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 LARRY KEYS PRÉSIDENT DE LA BADMINTON AFRICA FEDERATION

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coachmadatennis
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coachmadatennis


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LARRY KEYS PRÉSIDENT DE LA BADMINTON AFRICA FEDERATION Empty
MessageSujet: LARRY KEYS PRÉSIDENT DE LA BADMINTON AFRICA FEDERATION   LARRY KEYS PRÉSIDENT DE LA BADMINTON AFRICA FEDERATION EmptyMer 20 Fév - 20:27

une belle page de l'Express du 20 février 2008

source : http://www.lexpress.mu/display_article_sup.php?news_id=103036

Citation :
Article publié le Mercredi 20 février 2008.


UNE-DEUX… - LARRY KEYS PRÉSIDENT DE LA BADMINTON AFRICA FEDERATION
“Développement très réussi en Afrique”
LARRY KEYS PRÉSIDENT DE LA BADMINTON AFRICA FEDERATION 103036_1

Le président de l’Africa Badminton Federation (ABF), le Sud-Africain Larry Keys, évoque pour nous le développement de cette discipline en Afrique. Le projet commence à porter ses fruits avec l’émergence de plusieurs pays ces dernières années.


● Vous êtes président de la BAF depuis plus d’une année, quel constat faites-vous sur le dossier dévéloppement ?

Je le trouve tel qu’il était quand j’étais vice-président de la BAF. Je suis toujours responsable de ce dossier en Afrique et la politique n’a pas changé. On ne change pas une équipe qui gagne. Le développement est très réussi en Afrique. Le niveau est en constante hausse, particulièrement dans les pays où le badminton, il y huit-neuf ans, était totalement inconnu. Pour donner un exemple concret, prenons le cas des Jeux olympiques de Beijing. Il y a quatre ans, aux JO d’Athènes, le continent était représenté par la seule Afrique du Sud qui avait obtenu sa qualification dans les cinq épreuves. Cette année, nous avons quatre pays qui sont pratiquement sûrs de décrocher leur qualification. A mon avis, c’est un “good measuring tool”.

Autre exemple que l’on pourrait citer, tant chez les seniors que chez les juniors, c’est la montée en puissance des nations autres que le Nigeria, l’Afrique du Sud et Maurice qui exerçaient pratiquement un monopole sur la discipline. Si la BAF n’était pas venue de l’avant avec un programme de développement bien défini, la mort de la discipline était certaine. Toujours dans cette optique, nous avons introduit, l’an passé, les championnats d’Afrique des moins de 15 ans qui furent remportés par l’Egypte. Nous comptons renouveler l’expérience cette année.

● Qu’est-ce qui a motivé l’éclosion des autres nations championnes ?

- Tout d’abord, il y a eu la distribution des équipements aux pays africains pour soutenir le développement à la racine. Nous avons également fourni des entraîneurs sur une base sessionnelle aux pays nécessiteux pour, non seulement former les joueurs, mais également les entraîneurs. Pour soutenir cette progression, il a aussi fallu, avec le soutien de la BWF, former l’équipe technique, dont les arbitres. Il est essentiel qu’un pays puisse assurer lui-même la partie technique lors des compétitions internationales. L’objectif est d’éviter à long terme l’importation d’arbitres étrangers.

● Quel est l’objectif de la BAF à long terme ?

Nous voulons avoir deux, voire davantage de joueurs qui soient capables de décrocher une médaille aux Jeux du Commonwealth ou aux Jeux olympiques. Nous sommes en bonne voie mais le processus est long. Ce sera peut-être pour les éditions futures. Pour y parvenir, il faudra s’attaquer au gross root level, pour s’assurer que nous ayons un large réservoir de talents venant de tous les coins d’Afrique.

Nous devons aussi créer les opportunités : c’est-à-dire envoyer les joueurs à l’étranger pour se perfectionner dans les centres de haut niveau et également faire appel aux entraîneurs étrangers. Il faudrait enfin assurer la formation continue des coaches africains pour s’assurer qu’ils soient à la pointe des nouvelles techniques.

Nous sommes aussi conscients que certains pays n’ont pas les moyens de créer justement ces opportunités. La BAF les encourage donc à frapper à la porte de leur Comité national olympique.

● Pourquoi, est-ce si difficile pour un joueur africain d’exceller en Europe voire en Asie ?

Comme je l’ai déjà dit, il faudrait créer des opportunités. Pour cela, il faut des moyens financiers. Prenons le cas de la qualification pour les JO. Ceux qui participent au plus grand nombre de tournois – afin de grimper au classement mondial –, ont plus de chance de se qualifier. Ainsi, un joueur qui vient d’une famille de riches pourrait participer à tous les tournois qu’il souhaite. Le système actuel fausse donc complètement les données. Il ne reflète pas vraiment le niveau de l’athlète. C’est aussi injuste envers les Africains qui n’ont pas les moyens financiers.

● La création d’un centre régional africain à Maurice avait été évoqué, il y a plus deux ans, pourquoi ce projet tarde-t-il à se concrétiser ?

Les trois centres de haut niveau de la BWF ne sont pas cost effective. La BWF est en quête de solution. Cela dit, il ne se situera pas nécessairement à Maurice mais dans n’importe quel pays qui possède les facilités d’accueil.

● Pourquoi ne pas adopter un projet style ‘Road to Beijing’ ?

La BWF a mis un terme au projet avec l’ouverture de ses centres, pas nous. Nous allons lancer dès cette année, un projet similaire en vue des JO de 2012.

● Changeons de chapitre… Pourquoi y a-t-il autant de disputes au sein des fédérations africaines ?

-On ne peut parler de disputes, mais plutôt de mauvaise administration. Nous avons visité récemment certains pays d’Afrique qui auraient besoin de plus de soutien pour assurer le développement du badminton dans leurs pays.

● Le président de la BWF, le Dr Kang Young Joon, arrive demain. Qu’attendez-vous de sa visite ?

- Plus de soutien pour le développement du badminton en Afrique.

● Le mot de la fin…

Je tiens à exprimer ma gratitude à Maurice qui a accepté, en si peu de temps, d’accueillir ces préliminaires. Nous avons dû renoncer à notre choix initial, d’une part, en raison des violences au Kenya, et, d’autre part, en raison de la réticence de certains pays à envoyer leurs représentants à cette compétition.









Neeta PERSAND


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