Régis Courtois : " Je préfère m'en aller "

Admin Nombre de messages : 3518 Date d'inscription : 27/09/2006

une info du Mauricien

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Citation :: TENNIS Staff technique national

Régis Courtois : " Je préfère m'en aller "

La Fédération mauricienne de tennis (FMT) connaît des secousses. Plus de deux mois après son installation à la présidence, Akhtar Toorawa doit faire face à la démission de Régis Courtois de l'équipe technique. Ce dernier déplore haut et fort qu'il ne " peut plus travailler avec M. Toorawa… " Le Français a soumis sa démission le vendredi 5 juin dernier et avance qu'il va néanmoins respecter les quinze jours de préavis pour quitter ses fonctions le 21 juin courant. Au centre de cette séparation : la manière de faire du président jugée inacceptable.

L'affaire éclate le mardi 2 juin dernier au cours d'une réunion du comité technique à laquelle participent, dira Régis Courtois, le président, le secrétaire administratif Kriss Napaul et les membres du comité technique. " M. Toorawa a été odieux et très irrespectueux envers moi, il a tenu des propos très agressifs et d'une violence verbale qui m'ont choqué. Je suis sorti de la salle en tremblant et sous le choc. Je ne peux plus travailler dans ces conditions et avec quelqu'un qui, pour obtenir ce qu'il veut, utilise l'agression verbale et me crie dessus et ne me respecte pas ", fustige Régis Courtois, 28 ans.

C'est le 12 mars dernier qu'il avait rejoint le Malgache Jean-Marc Randriamanalina dans l'encadrement technique fédéral. " Je regrette de partir car je voulais rester à Petit Camp avec le but de fédérer le monde du tennis, d'y installer quelque chose de constructif de manière à aller dans la même direction. Mais je crois que c'est impossible. Je voulais qu'on écoute mes idées sans faire spécialement de compromis et me faire confiance. Mais M. Toorawa ne veut faire qu'à sa tête avec ses idées personnelles. On n'est donc pas sur la même longueur d'onde. Je prefère m'en aller. "

Régis Courtois reproche aussi à Ahktar Toorawa d'abuser de son pouvoir pour s'ingérer dans les affaires du staff technique. " Il n'a pas pris en compte et a contesté les critères de sélection que l'équipe technique a établis pour le circuit IFT U12 (22 juin au 10 juillet à Pretoria). Pourtant, ce n'est pas lui qui décide des critères, ni de la programmation des entraînements des joueurs en général que Jean-Marc et moi avions proposée. Mais il le fait sans nous avertir et a décidé seul de la nouvelle programmation. Moi, j'étais contre. L'ensemble des critères de sélection nous paraissait juste et nous nous attendions en fait qu'il les approuve ", déplore le Français.

Toorawa : " Les masques vont tomber "

Régis Courtois compte rentrer en France pour des vacances et réfléchir à ce qu'on pourrait lui proposer à Maurice ou en France et, dépendant si la situation s'améliore, il pourrait revenir à Maurice, dit-il. À la question s'il pourrait changer d'avis d'ici au 21 juin si entre-temps tout rentre dans l'ordre, il émet des réserves et se montre même très virulent : " Je ne sais pas pour l'instant. Je ne mes suis pas posé la question. Faut-il s'asseoir autour d'une table pour en discuter ? Mais Toorawa n'est pas honnête et franc. Sa méthode de travail est dépassée. Il est un dictateur dans sa manière de diriger les choses. Je n'ai pas envie de travailler avec lui ! "

Régis Courtois rappelle qu'il avait été embauché sous la présidence de Jean-Michel Giraud. " Avec lui, on pouvait discuter et je pense que c'était plus bénéfique à la fédération. Car le nouveau président ne fait pas confiance à l'équipe technique quant au choix d'une sélection. Il a voulu lui-même donner ses propres critères. Jean-Marc (Randriamanalina) se retrouvera bientôt seul. "

En tout cas, une chose et sûre : la démission du Français survient après le non renouvellement du contrat du Réunionnais Sébastien Papama au poste de DTN début mars dernier et du départ le 11 mars dernier d'Emma Taïkie-Gaillard du staff technique pour rejoindre Ace Tennis, société privée de service d'enseignement de tennis lancée en juillet 2007 par le Français Fabrice Péroux, l'adjoint de l'ex-DTN Philippe Lemoine qui avait lui aussi démissionné en mars 2007 de son poste, mais pour d'autres raisons (insatisfaction financière) à cinq mois des 7es Jeux des îles.

Puis, il y a eu le passage éclair d'un autre ancien DTN, le Français Franck Buoro, de novembre à décembre 2007. " Tout cela démontre l'instabilité de la fédération qui l'empêche d'avancer dans le bon sens ", estime Régis Courtois. Reste que le seul point commun dans tous ces cas de figure est que quatre Français ont occupé successivement le poste de DTN… Fabrice Péroux ayant aussi assuré l'intérim jusqu'à fin juin 2007.

Quant au président de la FMT, il dit ne pas vouloir s'aventurer pour l'heure dans des déclarations précises. Mais il a réagi quand même de manière vigoureuse, précisant qu'il va réunir d'abord l'exécutif cet après-midi et reviendra demain avec sa réplique.

" Je confirme que Régis Courtous a bien démissionné et la priorité entre-temps a été de le remplacer par Bernard Thomas, qui a accepté d'accompagner l'équipe des U12 à Pretoria. La sélection a débuté les entraînements hier après-midi. Mais je précise déjà qu'à aucun moment Régis Courtois n'a quitté la réunion qui s'est tenue le 2 juin dernier. Je lui ai reproché ses manquements envers la fédération et les joueurs. Mais je sais que certains veulent ma peau dans le comité. En temps et lieu, les masques vont tomber. Laissez-moi encore du temps… ", a-t-il déclaré.

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Admin Nombre de messages : 3518 Date d'inscription : 27/09/2006

dans Week-end du 14 juin 2009

source : http://www.lemauricien.com/weekend/

Citation :: Tennis - Démission de l'entraîneur Régis Courtois

" Impossible de travailler avec quelqu'un qui utilise ces méthodes "

Alors que l'on pensait que la valse des techniciens avait pris fin à la Mauritius Tennis Federation (MTF), voilà qu'elle reprend de plus belle ! En effet, le Français Régis Courtois qui était en poste depuis le 12 mars dernier, a soumis sa démission le vendredi 5 juin, se disant dans l'incapacité de travailler avec le président de la MTF, Akhtar Toorawa qui, selon ses dires, l'aurait insulté lors d'une réunion du comité technique tenue le 2 juin dernier.

" Lors d'une réunion du comité technique, le président de la MTF m'a insulté. À partir de là, j'ai pris la décision de soumettre ma démission. J'ai vu qu'il était impossible de travailler avec quelqu'un qui utilise ces méthodes ", dira d'emblée Régis Courtois à Week-End.

Le technicien français âgé de 28 ans avait été employé sous la présidence du prédécesseur de Toorawa, Jean-Michel Giraud, pour pallier au départ du Directeur Technique National (DTN), Sébastien Papama. Régis Courtois avait pris son poste au sein du staff technique de la MTF le 12 mars après avoir fait un passage au sein du club privé Riverland à Tamarin et un autre au sein de Ace Tennis.

" J'étais heureux d'occuper le poste d'entraîneur à la MTF mais il y avait toujours des conflit d'idées avec le président. Nous n'avions pas la même manière de voir les choses. Mais la manière dont il m'a traité lors de cette réunion du comité technique (le 2 juin) a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase ", a ajouté Courtois.

Celui-ci regrette de quitter la MTF, surtout de cette manière. " Je suis quand même triste de partir vu que j'avais plein d'idées pour faire avancer le tennis. Les jeunes joueurs de moins de 12, 13 et 14 ans avaient des objectifs cette année. Mais quand on pense ne pas pouvoir avancer comme on veut, il est préférable de s'en aller. Je m'étais engagé avec la MTF sous la présidence de Jean-Michel Giraud avec qui il était possible de discuter. Mais visiblement, je n'ai pas d'atômes crochus avec Akhtar Toorawa ", soutient avec force, Régis Courtois.

L'entraîneur français a décidé de rentrer en France dans les jours à venir. " Je retourne en France ou je jouerai des tournois et éventuellement, je reviendrai à Maurice ", lance-t-il. Pour l'information, Régis Courtois possède un Brevet d'État de la Fédération française de Tennis (FFT). " J'exerce comme entraîneur depuis l'âge de 18 ans. J'ai débuté comme entraîneur dans mon club à Toulouse ", précise le Français.

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Admin Nombre de messages : 3518 Date d'inscription : 27/09/2006

dans Week-end du 21 juin 2009

source : http://www.lemauricien.com/weekend/

Citation :: Tennis - Après les déclarations d'Akhtar Toorawa

Régis Courtois se défend d'avoir eu un comportement déplacé

Présent à la conférence de presse du groupe de membres démissionnaires mené par Jean-Michel Giraud, mardi, Régis Courtois a tenté de se défendre des attaques formulées à son encontre par Akhtar Toorawa. Mais il se trouve que l'ancien entraîneur fédéral a été peu convaincant. Car à chaque fois que les questions de la presse mettait Courtois en position inconfortable, Jean-Michel Giraud le défendait de manière systématique. D'ailleurs, ce dernier est même allé jusqu'à dire que Toorawa montait les parents contre Courtois.

L'ancien entraîneur fédéral a indiqué que beaucoup de choses avancées par Akhtar Toorawa lors de ses différentes déclarations dans la presse à son sujet, ne sont pas vraies. " Je n'ai jamais tenu de propos insultants à son égard ", dira-t-il. Pour Régis Courtois, le fait de dire qu'Akhtar Toorawa était omnipotent, n'est pas une insulte mais relève plutôt de l'ironie. Il ajoute qu'il a utilisé ce terme parce que Toorawa " revenait toujours sur mon travail. " " Tout ce qui était décidé par le comité technique, était remis en question par Akhtar Toorawa. Il était invité aux réunions du comité technique pour faire avancer le débat mais le débat n'avançait jamais ", insiste Régis Courtois. Ce dernier dira aussi qu'il n'a jamais dit que des entraînements individuels ne sont pas nécéssaires, comme avancé par Toorawa.

Toujours est-il que des parents de joueurs ont rapporté que l'ancien entraîneur fédéral avait eu un comportement des plus déplacés vis-à-vis de leurs enfants. En effet, Patrick et Genviève Pongahet parents de Pierre et Gina et Marcel Bardet, parents des jumelles Charlotte et Rachel, ont fait part à la Mauritius Tennis Federation (MTF) de l'attitude de Régis Courtois en la déplorant fortement.

On peut, notamment, lire dans le courrier électronique envoyé par les parents Pontgahet à la MTF que " Monsieur Régis Courtois a signifié à Pierre sa non-sélection (pour le circuit U12 en Afrique du Sud) car trop gros, joueur médiocre et sans aucun avenir dans le tennis, allant même jusqu'à lui prédire son classement français : 15, pas plus. " L'entraîneur français a aussi déclaré à Marcel Bardet que ses filles n'avaient pas le niveau. Suite à ces propos qu'ils jugent indignes d'un entraîneur fédéral, les Bardet, avaient même songé à consulter leur homme de loi.

Régis Courtois quitte Maurice ce mardi pour rentrer dans son pays natal. Il aura passé environ deux ans à Maurice. Il avait, au départ, été engagé par le club privé Riverland de Tamarin avant de faire un passage à Ace Tennis. Puis, le 12 mars dernier, le technicien âgé de 28 ans avait été employé par la MTF qui était alors présidée par Jean-Michel Giraud.

Régis Courtois possède un Brevet d'État de la Fédération française de Tennis (FFT) et exerce comme entraîneur depuis l'âge de 18 ans. Il a débuté sa carière de coach au sein de son club d'alors, à Toulouse.

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