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| Sujet: Casabona, une tribu plus qu'un club. Dim 29 Oct - 11:35 | |
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- Tennis
Casabona, une tribu plus qu’un club D’aucuns disent que l’AMT Saint-Pierre n’a pas de tournoi. Faux, répondent les dirigeants de Casabona. Alors que la délégation qu’ils ont envoyée cette nuit pour la métropole doit arriver ce matin au Cap d’Agde, l’occasion est donnée de faire le point avec le club municipal le plus turbulent de l’île.
[29 octobre 2006]
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Casabona, ne laisse pas indifférent le monde du tennis local. On aime ou on n’aime pas. “C’est un fonctionnement tribal et on en est fier”, lance Philippe Delamotte. Dans la bouche du président de l’AMTSP, la tribu n’est pas une obscénité renvoyant à des arriérés et encore moins à des sauvages. Que ce soit pendant les championnats par équipes, les matches de Coupe du monde ou un simple soir de semaine, pas besoin de bûcher pour réchauffer les âmes. À Casa, l’ambiance est naturellement chaude. Si chaude même que l’on y risque l’asphyxie tant le club arrive à saturation. Les pourparlers entamés il y a quelques années concernant la construction de nouveaux terrains n’ont accouché d’aucune décision concrète et la tribu, chose horrible pour ses membres, va devoir stopper son extension faute de place suffisante. “J’ai entendu la chose la plus vulgaire qui soit pour un club municipal : nous allons devoir faire une liste d’attente”, soupire Philippe Hachemaoui qui trouve l’expression “liste d’attente” d’une grossièreté sans nom. “Notre mission est de répondre à la demande des Saint-Pierrois, or il nous manque quatre terrains”, souffle Philippe Delamotte, ancien pharmacien, qui n’a pas eu peur d’intégrer la “Tribu Casabona”. “Ici, il y a toutes les tranches de la population : du médecin au chômeur, de l’ouvrier au commerçant. C’est ce qui fait la richesse du club”. Un trésor devenu inestimable depuis l’incendie qui a ravagé le club house en 2002. “Cet épisode a resserré encore un peu plus les liens qui nous unissaient. Quand il n’y avait plus rien, on s’est regardé et on s’est dit : peu importe que l’on soit dans des containers, le tennis ça se joue sur un terrain pas dans un club house”. Victime de son succès, l’AMTSP fait des jaloux. Beaucoup estiment qu’il pille les autres clubs en leur arrachant leur meilleur jeune. “C’est plus facile de nous critiquer et dire que l’on dépouille plutôt que de reconnaître que notre politique est intéressante”, rétorque Fred Hoarau, le directeur sportif. "Nous n’avons jamais été débauché les jeunes. Et ici, tout le monde paye sa cotisation”, assure le président Delamotte. Pas de piscine, pas d’avantages financiers, pas de salle de musculation, pas de restaurant, des courts exposés au vent sous un soleil de plomb, on se demande bien ce qui pousse près de 550 hurluberlus à y reprendre une licence chaque année. Le plaisir d’être ensemble sans doute.
F.L
Hoarau : “Une politique sportive adaptée”
Entre l’école de tennis des jeunes, des adultes, le partenariat avec le collège Paul Hermann, la convention avec l’association Asagris pour accueillir des déficients mentaux et moteurs, les courts proposés aux habitants de Monvert-les-Hauts, les BE de Casabona n’ont pas le temps de chômer. Il court partout. À droite, à gauche, son agenda dans une main, la raquette dans l’autre et des balles dans la poche, Fred Hoarau n’a jamais une minute à perdre. Avec près de 280 licenciés à qui il faut prodiguer des heures d’entraînement, le directeur sportif n’a même pas le temps de donner de court particulier. “Je n’y ai même pas songé”, glisse le -2/6, toujours n°1 du club avec Jackson Thazar. Fier de la vitrine offerte par Lalatine (-2/6) et Célia Respaut (0), Fred Hoarau aime à insister qu’il n’y a pas que l’école compétition à Casabona. “Notre politique n’est pas de faire miroiter des classements à des gamins mais plutôt d’être à leur écoute. Le projet tennistique part des enfants et des parents pas de nous, explique Fred Hoarau. Nous sommes un club municipal, on doit donc répondre aux besoins de tous les publics. Le but étant que ce soit nous qui parvenions à nous adapter à eux et non pas l’inverse.” Un fonctionnement atypique qui demande du temps et surtout beaucoup de patience. Du coup, lui et Philippe Hachemaoui se démènent bien souvent pour trouver des financements pour les différentes tournées métropolitaines. “Quand nous avons commencé à fonctionner comme cela, on nous a pris pour des nouveaux riches qui voulaient tout révolutionner. Maintenant que cela fonctionne plutôt bien, il y en a qui aime bien nous mettre quelques bâtons dans les roues.” L’arrivée cette année de Thierry Martin, BE 2, au sein de l’encadrement technique est sans aucun doute un plus pour le club.
Lalatine à Angers TC, Respaut rejoint Youn-Tong
Lalatine (-2/6) a pris une double licence et rejoindra l’Angers TC (formateur de Nicolas Mahut et Maïlyne Andrieux, actuelle n°19 française à 18 ans, où sont également passés Julien Jeanpierre et Jo-Wilfried Tsonga) pour le championnat de France de nationale 2 qui débutera en mai prochain. Célia Respaut a en revanche quitté le club saint-pierrois pour rejoindre Lucas Youn-Tong au pôle de Reims. “C’était prévu. C’est pour cela que nous formons des jeunes. On leur donne tout ce que l’on peut et après, il faut qu’ils fassent leur chemin”, certifie Fred Hoarau. source : http://www.clicanoo.com/article.php3?id_article=141978 | |
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