Yannick Noah en tournoi à Mada en avril 2008

encore un scoop du journal l'Express du vendredi 4 janvier 2008
source : http://www.lexpressmada.com/display.php?p=display&id=13546

Citation :

Tennis
Yannick Noah attendu à Madagascar


C'est confirmé, la vedette internationale Yannick Noah sera bel et bien à Madagascar au mois d'avril. Sa venue se situe non seulement sur le plan culturel, en tant que chanteur, mais aussi sur le plan sportif. Ainsi du 12 au 19 avril, un tournoi Master junior sera organisé par Teddy Andrianjafitrimo, un fervent acteur du développement du tennis malgache en France, et Pro Kintana.
Yannick Noah sera le parrain du tournoi, qui se jouera sur surface rapide au gymnase couvert de Mahamasina. Les participants seront les huit meilleurs juniors filles et garçons qui seront répartis en poules de quatre joueurs. Le coaching sera autorisé et le tournoi se fera sous la houlette d'un juge arbitre de la Fédération malgache de tennis.
La motivation sera très grande au niveau des participants puisque plusieurs lots sont à décrocher. Par exemple, des billets Antananarivo-Montpellier d'une valeur de 7 millions d'ariary, ou encore une tournée à Roland Garros et une semaine de stage de tennis à Montpellier.
Pour Yannick Noah, ce sera une occasion de faire connaissance avec le monde du tennis malgache et de rencontrer sa jeunesse. Cette star internationale est le fondateur de l'association « Fête le mur », créée en 1996, qui compte aujourd'hui 20 sites en France et deux en Belgique. Elle a une double vocation d'intégration sociale et d'insertion professionnelle. L'association offre la possibilité aux jeunes des quartiers défavorisés d'accéder à la pratique du tennis et permet aux plus motivés d'intégrer des clubs affiliés à la Fédération française de tennis. Elle forme également des «grand frères», jeunes sportifs de 20 à 25 ans issus des mêmes quartiers, leur permettant de passer le brevet d'initiateur de tennis premier degré, et les aide à trouver un emploi rémunéré dans le cadre d'accords avec des partenaires.
Le beau monde du tennis malgache attend impatiemment la venue du grand capitaine de l'équipe France et l'ancien vainqueur de Roland Garros en 1991, mais également roi de la « saga africa ».
Venu pour la première fois en 1976, pour un tournoi au court central de Mahamasina, Yannick Noah est la personnalité la plus aimée des Français en 2007 devant Zinedine Zidane, selon un sondage.

Dina Razafimahatratra
Date : 04-01-2008

Pour le moment il est à Maurice
une info du journal Week-end du 5 janvier 2008
source : http://www.lemauricien.com/weekend/

Citation :

Tennis - Match d'exhibition à l'hôtel Le Mauricia, vendredi


Noah, Borg et Bahrami offrent un moment de pur bonheur



Yannick Noah, Björn Borg et Mansour Bahrami ont réjoui ceux présents autour du court de l'hôtel Le Mauricia à Grand Baie, vendredi dernier. En effet, ces trois anciennes gloires du tennis mondial ont livré un match d'exhibition qui restera sans doute comme un moment fort de cette année qui vient tout juste de commencer.

Yannick Noah, unique vainqueur français sur la terre battue de Roland Garros s'est associé à Adam Ramasawmy, moniteur de tennis mauricien face au discret suédois Björn Borg et Mansour Bahrami qui possède la double nationalité française et iranienne. Ce dernier que l'on connaît beaucoup moins, a cependant connu une belle carrière en double. Il a notamment disputé une finale à Roland Garros en 1989 aux côtés du Français Éric Winogradsky. Véritable show-man, il reste plus connu pour ses facéties que pour ses performances. Sa carrière en simple est restée très modeste puisque son meilleur classement à l'ATP fut la 192e place en 1988 et il n'a atteint aucune finale ATP. Il a aussi joué pour l'équipe iranienne de Coupe Davis entre 1974 et 1997, soit bien plus longtemps que sa carrière professionnelle. En 2006, il a publié une autobiographie, "Le Cour des miracles", chez Le Cherche Midi.

Tout comme Bahrami, Noah n'a pas manqué de faire le pitre sur le court et conserve de beaux restes bien qu'il soit désormais plus souvent vu sur une scène que sur un court de tennis. Borg beaucoup plus concentré a aussi émerveillé. Le sextuple lauréat de Roland Garros (1974, 1975, 1978, 1979, 1980, 1981) et vainqueur à Wimbledon lors de cinq années de suite (1976 à 1980), a la particularité d'avoir mis fin à sa carrière très tôt, alors qu'il n'était âgé que de 26 ans.

Il faut dire qu'il est reconnu pour sa précocités, étant passé professionnel à l'âge de 16 ans.

L'initiative de l'hôtel Le Mauricia, établissement 4-étoiles du groupe Beachcomber de faire venir ces trois vedettes est, en tout cas, à saluer !

joli compte-rendu dans l'EXPRESS du
source : avec toutes les photos

http://www.lexpress.mu/display_article_sup.php?news_id=100489

Citation :

Article publié le Samedi 5 janvier 2008.


BJÖRN BORG ET YANNICK NOAH A MAURICE - MATCH D’EXHIBITION, HIER, A LE MAURICIA HOTEL
Deux légendes pour un instant magique


Yannick Noah, le show man, Björn Borg, le discret, ont conquis la foule venue les acclamer hier à Grand Baie.


A « Le Mauricia Hôtel », à Grand Baie, les journées défilent sans se ressembler. En ce premier vendredi 2008, un événement particulier attire l’attention sur les courts de tennis : un match d’exhibition inédit qui réunit trois joueurs d’exception du passé, Mansour Bahrami, Yannick Noah et le légendaire Björn Borg.

Et comme le chante si bien Yannick Noah dans « Mon eldorado», il y a du soleil comme s’il en pleuvait, ce matin-là, sur le littoral nord. Il est à peine 9 heures, et quelques résidents de l’hôtel sont, déjà, en quête des meilleures places. Ils ont bien raison, car, à quelques minutes du début du match, toutes les chaises disposées autour du court sont prises. Ils sont désormais plus d’une centaine à piaffer d’impatience.

À 10 heures et quelques secondes, les stars débarquent sous les flashs des photographes. Leur arrivée sur le court est chaleureusement applaudie par le public, tandis que le directeur du Mauricia, Norbert Couvreur, salue leur entrée comme il se doit.

Après l’échauffement, Yannick Noah se met au service mais l’arbitre est porté manquant… Réveil difficile ? Un volontaire se prête au jeu et la fête peut commencer. Noah, le Français, s’associe au joueur et entraîneur mauricien, Adam Ramasawmy, et en face on retrouve le Suédois Borg et l’Iranien Bahrami.

On est, évidemment, loin de la tension des grands matches, l’ambiance est baba cool, très conviviale. Yannick Noah, le show man, prend vite le contrôle de la situation et impulse son rythme festif et ses blagues habituelles au match face à un Björn Borg impassible, très discret. Du classique quoi…

Mais Mansour Bahrami, que l’on ne connaissait pas vraiment, il faut l’avouer, s’avère vite un partenaire de jeu malicieux et encore plus démonstratif que Yannick !

L’enjeu n’est, certainement pas, de remporter Roland Garros comme l’a fait Noah en 1983 ou Borg à six reprises (entre 1974 et 1981) mais de régaler le public. Généreux et charismatiques, les trois anciens internationaux ont réussi à faire sourire les moins enthousiastes. Et les plus passionnés ont, aussi, eu droit à quelques beaux gestes.


Les pitreries de Yannick et Mansour…

Les tout petits ont, parfois, dû se croire au cirque en voyant ces grands hommes d’hier faire ainsi les pitres, sauter le filet pour aller conclure un point dans le camp adverse, hurler comme des malades en frappant la balle, ou encore mimer une scène au ralenti comme Yannick. Petite info : Mansour sait aussi bien reprendre une balle de dos, en faisant passer la raquette entre ses cuisses, que le grand Yannick… Leur complicité s’explique mieux, ce sont des boute-en-train nés !

Agé de 51 ans, Björn Borg reste un joueur d’exception. Son revers à deux mains, qui avait révolutionné le tennis à la fin des années 70, est toujours là. Quant à la personnalité préférée des Français, Yannick Noah, sa passion pour le tennis ne semble en rien souffrir à cause de sa carrière de chanteur !

Pour un spectacle plus savoureux, les paires se sont défaites et refaites au cours du match. Au final, ce sont Björn Borg et Yannick Noah qui ont marqué le dernier point, celui de la victoire. Mais le score est anecdotique. Ils n’ont même pas le temps de reprendre leur souffle, qu’ils sont encerclés par leurs admirateurs.

Entre la presse, signatures d’autographes et séances photos, Borg et Noah ne savent pas où donner de la tête. Mais ils s’exécutent avec plaisir et ne refusent aucune sollicitation.Un témoin privilégié de l’île Soeur s’enquiert auprès de Yannick Noah :

« Quand est-ce que vous venez à la Réunion ? » Le chanteur répond par un «bientôt».

Il convient de souligner qu’il en est à sa troisième visite à Maurice. « J’ai l’impression d’être chez moi à l’île Maurice », confie Yannick Noah. Comme quoi, on peut s’attendre à ce qu’il revienne sous nos cocotiers (il se murmure qu’un concert pourrait avoir lieu en février) et pourquoi pas encore sur nos courts, tout comme Björn Borg qui en est également à son troisième séjour à l’île Maurice.

Quant au joueur mauricien, Adam Ramasawmy, il était aux anges à l’issue de l’exhibition.

« J’avais un peu peur de ce match, mais, finalement, ça s’est bien passé. J’ai rencontré les trois joueurs ce matin même (NdlR : hier) et heureusement tout s’est bien passé », dit-il. Voilà un veinard qui va faire bien des jaloux !














1. Noah a donné un rythme festif à l’exhibition. 2. Le charismatique Suédois Björn Borg, 51 ans, six fois vainqueur de Roland Garros, a subjugué le public. 3. Une forêt d’appareil photos pour mitrailler les tennismen.4. L’Iranien Mansour Bahrami a livré quelques facéties en compagnie de Noah.5.6.7. Yannick Noah-Mansour Bahrami et Björn Borg-Adam Ramasawmy ont réussi à faire sourire les moins enthousiastes.



Jennifer PÉNÉLOPE-LEBRASSE
Azmaal HYDOO

et dans le Matinal du 05 01 2008
source avec les photos : http://www.lematinal.com/fullstory.asp?folder=sports

Citation :

Björn Borg, Yannick Noah et Mansour Bahrami amusent la galerie

<table cellSpacing=0 cellPadding=2 align=left border=1><tr><td vAlign=center> </TD></TR></TABLE>Invités par Le Mauricia Hotel, Björn Borg, Mansour Bahrami et Yannick Noah, ont livré, hier, un match d'exhibition sur le court de l'établissement hôtelier de Grand-Baie. Les quelques privilégiés qui ont assisté à la partie ont apprécié le show proposé. Maël Hydoo Grand-Baie, 4 janvier Accueillis comme à leurs heures de gloire par un public bon enfant, Björn Borg et Mansour Bahrami arrivent les premiers sur le court du Mauricia Hotel. Sous le rythme de son tube, 'La Voie des Sages', Yannick Noah fait ensuite son apparition. Chacun choisit sa raquette et c'est parti pour le show. Pendant que nos vacanciers sont à l'échauffement, Norbert Couvreur, directeur du Mauricia, en profite pour présenter à une assistance de privilégiés les trois ex-internationaux et leurs palmarès respectifs. Björn Borg est, pour rappel, considéré comme le premier champion des temps modernes avec notamment six victoires à Roland Garros et cinq succès consécutifs à Wimbledon. On ne présente plus Yannick Noah, qui avant de se convertir en chanteur populaire, est l'unique joueur français à avoir triomphé aux internationaux de France en 1983. Mansour Bahrami est, en revanche, moins médiatisé que ses deux partenaires. Cependant, cet Iranien, également de nationalité française, reste une figure incontournable du tennis international pour son côté showman sur les courts. Avec les grimaces qui lui sont propres ajoutées à son sens de l'humour, le Franco-camerounais est le premier à mettre de l'ambiance. Il est rapidement suivi dans sa démarche par le rocambolesque Mansour Bahrami. Le ton est donné. Un double est au programme. D'un côté, Yannick Noah est associé avec Mansour Bahrami et de l'autre, Björn Borg fait équipe avec Adam Ramasawmy, coach de tennis au Royal Palm. Sur l'unique set disputé, différentes permutations entre les joueurs auront lieu. Tandis que nos trois tennismen de renom gratifient la foule de leurs talents, les pitreries de Noah et Mansour ont autant de succès devant le Suédois toujours concentré en exhibition comme en compétition. Du lob au smash en passant par le revers lifté et le coup droit, Noah, Bahrami et Borg démontrent qu'ils n'ont rien perdu de leur superbe. Outre des phases de jeu exceptionnelles, le clou du spectacle reste le mime d'un échange au ralenti réalisé par Noah et Mansour. Le résultat bien équitable est anecdotique même si pour la petite histoire, c'est le tandem Noah-Borg qui s'impose au tie-break devant le duo Bahrami-Ramasawmy. Suite aux applaudissements en cascade qui sanctionnent la fin de la partie, tout le monde a apprécié cette exhibition qui n'aurait pas eu lieu sans la présence de ces trois étoiles du tennis. Chapeau donc au Mauricia Hotel pour cette originale initiative d'avoir attiré de tels sportifs de légende.

Björn Borg : "Les matches truqués nuisent à l'image du tennis"

<table cellSpacing=0 cellPadding=2 align=left border=1><tr><td vAlign=center> </TD></TR></TABLE>La légende du tennis, le Suédois Björn Borg, était en action, hier matin, sur le court de l'hôtel Le Mauricia. Après sa rencontre, l'ancienne coqueluche des courts s'est prêtée au jeu des questions-réponses. Dans l'entretien qui suit, il évoque son passé de no 1, non sans nostalgie, et parle de la jeune génération, représentée par Roger Federer et Rafaël Nadal. Il nous parle aussi des rencontres truquées qui viennent enfoncer le monde tennistique dans la boue. Propos recueillis par Jonathan Oriant. Pour commencer, nous allons parler de la raquette en bois. Avez-vous une certaine nostalgie en voyant l'évolution technologique du matériel ? En voyant les raquettes actuelles, je ne peux m'empêcher de penser à ma bonne vieille raquette en bois. Et cela m'apporte certainement un brin de nostalgie. J'en ai toujours une et il m'arrive de m'en servir quand je suis chez moi. Mon ancienne raquette a été un compagnon fidèle. Mais je dois quand même dire que les nouvelles raquettes sont très performantes. A propos de votre carrière, maintenant. Quel effet cela fait-il de découvrir le millieu pro alors que vous n'étiez qu'un adolescent ? Je me suis senti bien. En fait, je n'avais qu'un seul et unique but. Je vivais pour le tennis. Pour moi, la fin justifiait les moyens. Je voulais simplement être le meilleur. C'était la seule chose que je désirais. Au fond de vous, avez-vous le sentiment d'avoir atteint votre but ? Oui. Je pense sincèrement l'avoir atteint. Je me suis toujours fixé des buts à atteindre. L'un d'eux était de remporter des titres de Grand Chelem. At the time I turned pro, I felt like I was born for tennis. Vous avez évolué sur des surfaces mythiques, comme Roland Garros ou encore à Wimbledon. Avez-vous une préférence pour le gazon ou la terre battue ? De toutes les surfaces, il n'y en a pas une que j'affectionne particulièrement. A mon point de vue, un joueur complet doit être aussi habile sur terre battue que sur gazon. Personnellement, j'ai commencé le tennis sur terre battue. Il n'empêche que je me suis aussi senti à l'aise sur le dur et sur l'herbe. Parlons de la jeune génération, à présent. Que pensez-vous du Suisse Roger Fede-rer, qui domine le classement mondial depuis quelque temps déjà ? C'est un très bon joueur. Il sait garder les pieds sur terre tout en dominant le monde tennistique. Il a les capacités d'aller très loin s'il n'est pas la proie des blessures. Sur le court, il reste concentré dans son jeu. Je pense qu'en dehors, c'est un véritable gentleman. Quelle comparaison faites-vous entre votre époque et celle de Federer ? Aucune. On ne peut les compa-rer. Toutefois, il existe des duels qui sont tout aussi passionnants que ceux que j'ai livrés face à John McEnroe. Je citerai ici la finale de Roland Garros, où Nadal avait pris le meilleur de Federer après une rencontre de haute facture. Il y en a bien d'autres, mais ce serait trop long de les citer tous. Revenons à John McEnroe et vous-même. Après 27 ans, que pensez-vous de cette rencontre face à un de vos plus grands rivaux ? Je ressens toujours cette excitation. C'était tout à fait autre chose. Je pense qu'il y a rarement eu des duels aussi disputés. On that day, there was a long tie-break. This was what gave this particular taste to this match. On en voit quelques-uns encore aujourd'hui. C'est ce qui assure le spectacle dans le tennis. Le tennis est secoué depuis quelque temps par le scandale des rencontres truquées. Avez-vous déjà été approché pour falsifier les résultats d'un match ? Non. Cela ne s'est jamais produit. A l'époque, nous ne pensions qu'à jouer au tennis. J'imagine que les joueurs qui ont évolué au même moment que moi pensent la même chose. Votre point de vue sur ce sujet? Cela ternit l'image de notre discipline. The most important thing is to win, not to make money. C'était ce qui nous motivait lorsque nous étions sur le court. Je ne comprends pas pourquoi certains joueurs se laissent influencer? Vous avez choisi d'arrêter votre carrière à 26 ans. Les raisons derrières ce choix? Je sentais que j'avais perdu ma motivation. C'est probablement le résultat des longues heures passées à l'entraînement. Once the motivation is gone, it's difficult to stay at the top. Mais je ne regrette rien. Si j'avais continué, peut-être que j'aurais laissé une empreinte plus profonde, qui sait ?