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 | | Sujet: Le Mauricien : la sportive de l'année est ... Sam 8 Déc - 12:31 | |
| la gagnante est source :http://www.lemauricien.com/mauricien/index.html - Citation :
- Sportive 2007 du Mauricien
Quand l'histoire s'écrit avec une raquette
Être classée 285e mondiale n'est déjà pas mal. Mais aller plus loin est encore mieux. À 21 ans, Marinne Giraud se sent d'âme à relever des défis. Le top 300, dit-elle, n'est pas une fin en soi, " ce n'est que le début de quelque chose d'encore mieux qui, j'espère, va me permettre de jouer les tournois du Grand Chelem l'année prochaine. " Avec sept titres déjà à son palmarès, dont cinq remportés cette année, le jeu en vaut bien la chandelle !
2007 restera une saison fabuleuse avec trois titres remportés en simple et deux en double en Inde, à Dubayy et le mois dernier à Saint-Denis, Réunion. 302e mondiale en juin, la tenniswoman a réalisé un remarquable bond pour occuper la place qui est la sienne depuis le 26 novembre dernier. Un rêve qui se concrétise au bout de deux ans. " J'essaie de pas trop y penser puisque je suis en plein dedans. J'ai vraiment envie de monter. Je n'ai pas atteint mon objectif de carrière. J'ai encore beaucoup de choses à apprendre et une énorme marge de progression dans pleins de domaines. Je ne vois pas pourquoi je ne pourrai pas monter encore plus haut. Je suis sûre d'avoir encore du temps devant moi pour continuer d'avancer. Car ce que je produis à l'entraînement n'égale pas encore ce que je produis en match. Le jour où je le ferai, j'aurais passé un autre cap. "
Mais où se situe-t-elle exactement dans sa carrière au bout de quatre années sur le circuit ? " C'est un peu difficile à dire car cela fait longtemps que je me suis lancée. Mais cette année a été très spéciale, j'ai eu de très bons résultats. Je crois qu'il y a vraiment eu un déclic. Je crois que c'est le début de ce quelque chose d'encore mieux, une superbe aventure qui va me permettre de faire les Grands Chelems. "
Mais une chose est sûre, Marinne Giraud avoue aujourd'hui être très loin de sa première levée effectuée en octobre 2005 à Pretoria (US $ 10 000), elle était alors classée 730e mondiale. Elle gagnait environ 120 places pour figurer dans les 600 mondiales, rang qu'elle occupait déjà en mai de la même année. Elle confirma l'année suivante au Portugal et cette année encore à la fois en Inde et à Dubayy où elle a goûté au triomphe. " J'ai vécu des moments vraiment intenses surtout en Inde où je ne m'attendais vraiment pas à remporter un tournoi de US $ 25 000. J'ai fait une semaine fantastique. À ce jour, cela reste un super souvenir. "
Son présent classement l'autorise désormais à voir plus grand l'année prochaine en s'attaquant à des tournois WTA. " J'espère pouvoir en faire quelques-uns. On retrouve les mêmes filles faisant les tournois ITF dans les qualifs de Grand Chelem. Il faut être très constante dans l'année. Mais une fois entrée dans le top 200 ou 150, on arrive à se maintenir et à avancer, sauf blessure. On ne descend pas aussi facilement. "
… pas tout le monde
qui réussira
C'est à son retour des 7es des Jeux des îles où elle fut sacrée en simple dames qu'elle s'est lancé ce nouveau défi. " En fait, je voulais rentrer dans les 250 mondiales pour jouer à l'Open d'Australie. Mais comme c'est un peu juste, j'espère le faire le plus rapidement possible, peut-être à Roland Garros ou Wimbledon qui sont mes objectifs prioritaires pour 2008. "
La transition du tennis amateur au tennis professionnel s'est opérée en douceur, confie-t-elle. De plus " cela nécessite beaucoup de sacrifices et de moyens. " " Financièrement, c'est très lourd avec les déplacements, les entraînements à Maurice. " Elle remercie du reste ABC Motors, sponsor de ses trois derniers tournois en Australie. Autrement, tous les frais auraient été entièrement à sa charge, notamment le billet d'avion, la note d'hôtel, etc. Elle souligne que " les primes que nous gagnons même lorsqu'on est dans le top 300 ne couvrent pas nos frais. "
Le talent suffit-il pour percer au plus haut niveau ? " Je ne crois pas. Avec le talent seul on ne peut aller bien loin. Sans le talent, on peut arriver à un certain niveau, mais sans le travail, on n'ira nulle part. Le véritable moteur, c'est le travail. Il n'y a pas de secret. "
Consciente qu'ils sont plusieurs jeunes à vouloir l'imiter, Marinne Giraud estime que c'est possible à condition d'y mettre les moyens. " Depuis quelque temps, les choses bougent beaucoup dans ce sens. De plus en plus de gens jouent au tennis. Plus il y aura de jeunes, plus ils auront des chances de percer grâce aux structures mises en place à la fédération et dans certains clubs privés. Mais il faut aussi être conscient que ce n'est pas tout le monde qui réussira. Il faut que les parents soient derrière. "
Mais dans l'univers de haut niveau, tout n'est pas rose. Il y a forcément des faces cachées comme dans tous les sports qui rapportent beaucoup d'argent, avoue-t-elle. " Je crois toutefois que c'est un monde bien réel puisque ce sont des sportifs qui font beaucoup d'efforts et de sacrifices. Ils ne sont pas là par hasard. Ce sont des gens intelligents qui ont beaucoup bossé et qui méritent d'être là où ils sont. "
Pour elle, le sport, qu'il soit amateur ou professionnel, est synonyme d'équilibre de vie. " On y retrouve beaucoup de valeurs qui aident dans la vie quotidienne. J'ai toujours entendu mon père me dire de faire du sport pour se sentir bien sa peau. "
Mais ce train de vie qu'elle mène entre les voyages, les hôtels et les tournois s'arrêtera bien un jour. Que fera-t-elle alors ? " J'y pense assez régulièrement. J'ai plusieurs projets en tête que je n'ai pas encore établis. J'essaie de rester concentrée sur ce qui se passe en ce moment. J'y penserai bien plus après… "
Restera-t-elle dans le giron ? " Dans le tennis ? Je ne suis pas convaincue que je deviendrai coach. J'avais toujours envie d'être kiné. Mais j'ai déjà 21 ans, et plus ça va et si ma carrière se poursuit bien, à 25 ans je ne pense pas reprendre des études à cet âge. Donc, je ne sais pas encore. Je partirai peut-être dans quelque chose de complètement différent. Mais je pense que je resterai quand même dans le milieu du sport. Plus ça va, plus je me dis que j'aimerai rester dans le sport. "
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" Ma famille, mon port d'attache… "
Face aux exigences d'une carrière de haut niveau, Marinne Giraud trouve son équilibre dans le cocon familial. " J'ai vraiment de la chance de pouvoir faire ce que j'ai toujours aimé. Quand je rentre chez moi, j'ai besoin d'être entourée de ma famille, de mes neveux Étienne, Emmanuel, Sacha et des amis pour me retrouver. C'est mon port d'attache ", confie-t-elle. Pour elle, et comme pour bien d'autres, amitié et rivalité ne riment pas sur le circuit. Elle se définit comme une personne simple, comme les jeunes femmes de son âge, " mais avec une vie différente et particulière. "
La lecture devient son passe-temps quand elle est en tournoi à l'étranger. Elle suit aussi les grands événements sportifs à la télé. Depuis qu'elle a 10 ans, Marinne a toujours voyagé avec sa mère, Caroline, qui l'aide à surmonter sa solitude. " Son soutien moral m'est très précieux. Elle me coache un peu car elle me connaît tellement bien maintenant. Elle m'a suivie depuis tellement longtemps qu'elle est capable de corriger mon jeu. Mais j'ai été seule pendant trois ans en France. "
Pour rester originale, Marinne Giraud dira que c'est Roger Federer qui l'inspire sur le circuit. Par contre, depuis que sa joueuse préférée, Martina Hingis, a pris sa seconde retraite, elle estime qu'aucune autre n'est sortie du lot, bien qu'elle apprécie certaines pour leur jeu et pas vraiment pour leur personnalité.
Devenue fanatique du rugby depuis la récente coupe du monde, elle a baptisé son jeune berger allemand Chabal… comme le rugbyman français.
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De 950e à 284e mondiale
2003 (17ans)
36e junior mondiale
Novembre : Intègre le classement WTA (900-950 mondiales)
2005
Octobre
ITF US $ 10 000 Pretoria (Pic Syndications)
Finale : Giraud (730e) b. Alicia Pillai (Af. Sud) 6-4,6-2 (840e)
6e Coupe d'Afrique des Nations (Tunisie) : Demi-finaliste du double dames
2006
Octobre (579e mondiale)
ITF US $ 10 000 Banco Big Cup (Portugal)
Finaliste en simple : battue 4-6, 7-5, 3-6 par Eloisa-Maria Compostizo-De Andrez (Por) 580e mondiale
Vainqueur du double dames
Novembre
7e Coupe d'Afrique des Nations (Tunisie)
Bronze en simple : b. Fatma El Allami (Mar) 6-1, 6-0.
Finaliste du double dames
2007
Mars - 606e mondiale
ITF US $ 25 000 Perth : huitièmes de finale
ITF US $ 25 000 Kalgoorlie : huitièmes de finale
Avril - 529e mondiale
ITF US $ 10 000 Dubai Aviation Cup (dur)
Finale : b. 6-2, 6-2 Cagla Buyukakcay (Tur)
Mai - 507e mondiale
US $ 25 000 Trivendrum 2007 (Inde) terre battue
Finale : b. Agnes Szatmari (Rou-283e) 7-5, 6-3 et passe 366e mondiale
Demi-finaliste en double
ITF US $ 10 000 de Mumbai (Inde) terre battue
Finale : b. 7-6, 6-2 Rushmi Chakravarthi (Inde) 388e mondiale
Finale double avec Isha Lakhani (Inde) : b. 6-4, 6-1 Ankita Bhambri-Sanaa Bhambri (Inde)
Juin - 347e mondiale
ITF US $ 25 000 Campobasso (Italie) terre battue
Demi-finaliste : battue 6-7 (3-7), 3-6 par Christina Wheeler (Aus) 290e mondiale
Août
7es Jeux des îles : Or en simple dames
Octobre - 325e mondiale
US$ 25 000 St Denis (Réunion)
Demi-finale : battue par Virginie Pichet (Fr)
Vainqueur du double
Novembre - 294e mondiale
US $ 25 000 Port Pirie, Nuriootpa et Mount Gambier (Australie) dur
Décembre - 284e mondiale
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