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| Sujet: Le français Patrick Ringel anime un stage arbitral Ven 4 Mai - 23:51 | |
| 03 mai 2012 Dans le Mauricien : - Citation :
- TENNIS DE TABLE « Le troisième maillon d’une organisation » avance Patrick Ringel
Article paru dans Le Mauricien | 3 mai, 2012 - 17:00
À Maurice depuis une semaine, l’expert en arbitrage français Patrick Ringel anime un stage à l’intention des arbitres souhaitant approfondir leurs connaissances. Ils pourront ainsi aller vers l’échelon suivant : être juge-arbitrage. Pour lui qui a officié dans les quatre coins du monde, l’arbitrage est le troisième maillon d’une bonne organisation. Dans un premier temps, sa mission ici est pour aider l’Association mauricienne de tennis de table (AMTT). « Je dois dire d’abord que je suis là à la demande de l’AMTT. » Patrick Ringel se réjouit de l’initiative de la fédération locale. « C’est bien que l’on réalise que l’arbitre est essentiel à la bonne marche d’une compétition. » L’importance qu’on accorde cependant à l’arbitrage est toutefois quelque peu minimisée. « L’arbitrage est le troisième maillon d’une organisation. En premier, on a les joueurs, puis les coaches, et en troisième position l’arbitrage », avance-t-il. Maurice n’a, à l’heure actuelle, aucun arbitre international. « Cette initiative ne peut que servir le tennis de table local. En réalisant le manque d’arbitres, ils ont fait un grand pas en avant. Et mieux : les stagiaires sont très attentifs. » Revenant sur le stage qu’il a animé à l’intention des Mauriciens, il dira que l’envie d’apprendre est là. « Même si le nombre est faible, ils se sont bien préparés. » D’ailleurs, il fait ressortir que les stagiaires ont tous subi un examen réparti en trois niveaux. Ils ont en effet fait un récapitulatif de l’arbitrage au niveau national et international. « Ils ont tous été reçus. Ce qui démontre qu’ils veulent bien faire. » Mais ce matin, les choses se sont un peu corsées avec la tenue d’un examen pour juge-arbitres. « Là, ils devront attendre un peu par contre, puisque les corrections se font au niveau de la FITT », poursuit notre interlocuteur. Pour le Français, qui vient d’officier aux championnats d’Afrique cadets et juniors récemment en Algérie, un bon arbitre doit savoir inspirer confiance aux joueurs. « Pour ça, il n’y a pas trente-six solutions : il doit être en tenue, attentif et impartial, rigoureux et compréhensif. » D’ailleurs, il est pour un arbitrage à visage humain. « Les arbitres sont des hommes et des femmes comme tous les autres. Par contre, ils connaissent le règlement et doivent savoir prendre les bonnes décisions. » Dans la foulée, l’arbitre doit comprendre qu’un pongiste est également sujet à des manifestations. « Quand il marque un beau point, l’arbitre doit le comprendre. Nous aussi nous aimerions être un sport-spectacle. Et ça, c’est ce qui fait un bon arbitre. » Patrick Ringel, qui fait partie de la commission d’arbitrage de la Fédération internationale de tennis de table (FITT), a officié récemment à un ProTour en France, aux Mondiaux de Dortmund et en Algérie pour les championnats d’Afrique cadets et juniors, a aussi élaboré sur l’arbitrage international. « Nous passons du mode semi-pro à la professionnalisation. Après le stade d’arbitre international, il y a un niveau encore plus élevé : le Blue Badge. » Être détenteur d’un Blue Badge équivaut à faire partie du gratin de l’arbitrage mondial. « Pour ça, ils sont suivis par la commission d’arbitrage. » Et pour la petite histoire, ils ne sont que 12 arbitres à aller aux JO… L’Afrique, la bonne élève L’Afrique est considérée comme une bonne élève sur le plan mondial. Pourquoi ? Parce que, depuis quelque temps, il y a un certain investissement sur l’arbitrage. « On commence à comprendre l’importance et l’utilité de l’arbitrage. » L’effort mis en place a déjà porté ses fruits. « L’Égypte et l’Algérie ont de bons arbitres. Ça va aider pour la suite. » Et Maurice dans tout ça ? « Ici aussi vous pouvez avoir de bons arbitres. » Mais un obstacle se dresse cependant : les coûts. « Pour qu’un arbitre ait de la pratique et développe ses capacités, il doit exercer. Or, la question des coûts est un facteur qui empêche les pays de permettre à leurs arbitres de se développer. Et à Maurice, je vous assure, il y a tout pour faire de bons arbitres. »
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