coachmadatennis Admin
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| Sujet: PAULINE PAYET dans le WTA Ven 27 Jan - 10:32 | |
| 27 janvier 2012 Dans Clicanoo : http://www.clicanoo.re/11-actualites/18-sports/225-tennis/310826-payet-veut-voir-plus-loin.html - Citation :
- Le Tennis
Payet veut voir plus loin RéagirClicanoo.re publié le 25 janvier 2012 07h55
Performante en Guadeloupe, Pauline Payet aimerait trouver un sponsor pour l’accompagner dans sa progression.
PAULINE PAYET - En Guadeloupe, la jeune Réunionnaise n’a pas manqué ses premiers pas dans le monde professionnel, avec une demi-finale et une finale ITF à la clé. De retour à Paris, elle espère pouvoir enchaîner, mais doit pour cela trouver les moyens financiers de ses ambitions.
Dommage qu’il n’y ait pas eu de troisième tournoi programmé sur le sol guadeloupéen, car après une demi-finale à Saint-Martin puis une finale à Gosier, la victoire aurait forcément été au bout... Quoi qu’il en soit, à 17 ans, Pauline Payet peut être fière de ses débuts sur la scène ITF, l’antichambre de l’élite professionnelle. D’une semaine à l’autre, elle a dominé des joueuses plus expérimentées et déjà classées WTA, à l’image de l’Américaine Whitney Jones, 600e, ou de la Française Marion Gaud, 494e. Toute seule, comme une grande, sans son coach à ses côtés. « Ça fait plaisir de voir que le travail paye, se réjouit-elle, de retour à Paris. J’étais vraiment très motivée. J’ai fait beaucoup d’efforts pour en arriver là et je suis contente de mes performances. » Il y a de quoi...
L’argent, le nerf de la guerre
Avec 14 points ramenés dans les valises, l’ancienne pensionnaire du TCMT, aujourd’hui licenciée à Bois d’Arcy, va faire son entrée dans le classement WTA, aux alentours de la 900e place. « Je rentre ainsi dans le circuit professionnel », se félicite-elle, en espérant que ce ne soit qu’un début. « Je ne me fixe aucune limite. Mon but est de continuer à progresser dans mon jeu, afin d’aller le plus loin possible. Physiquement, j’ai encore une marge de progression énorme. Et si je suis au point techniquement, le haut niveau se joue sur une somme de petits détails que l’on peut sans cesse améliorer. »
Pas question dès lors de se reposer sur ses lauriers. Une fois remise du décalage horaire, Pauline va repartir pour deux-trois semaines de préparation, avant de poursuivre son aventure sur les tournois ITF. En France ? En Europe ? « Je ne sais pas encore, avoue-t-elle. Nous n’en avons pas encore parlé avec mon entraîneur Alain Faouzi. » Et pour cause. Si sa motivation ou son ambition n’ont pas de frontières, on ne peut pas en dire autant de ses finances.
« C’est très dur de ce côté-là. Le tennis est un sport qui coûte cher et mes parents ne sont pas milliardaires. Ils ont déjà fait beaucoup de sacrifices pour moi. » Malgré ses 1100 euros de prize money, son séjour guadeloupéen lui aura « coûté » 400 euros. « J’ai besoin d’un sponsor. J’ai besoin de partenaires qui croient en moi et me soutiennent. J’ai commencé à chercher l’an passé mais dans le contexte actuel de crise, ce n’est pas facile. D’autant que je suis toute seule. J’espère que les bons résultats que je viens d’avoir vont m’aider. » Elle n’est pas la seule. A des milliers de kilomètres de la métropole, son père fait le même voeu. « C’est une jeune fille qui mérite de réussir, déclare Germain Payet, plein d’admiration. Seule, loin des siens, elle mène de front le sport et les études. Elle a toujours voulu devenir professionnelle et malgré les obstacles, elle n’a jamais baissé les bras. Elle a prouvé ces deux dernières semaines qu’elle pouvait aller loin. Mais elle n’y arrivera pas sans aide car l’argent, c’est le nerf de la guerre. »
Inquiet pour l’avenir de sa fille, il n’en savoure pas moins le présent, après l’avoir vu triompher sur les cours réunionnais au moins de décembre. « Ce retour à la maison m’a fait du bien, reconnaît la lycéenne en terminale S. J’ai notamment pu me préparer pour la Guadeloupe dans de bonnes conditions. » Avec le succès que l’on connaît ■
Morgan Chari
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