Miary Zo Rakotondramboa : « Je ferai tout pour devenir pro

20/01/2012

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Tennis - Miary Zo Rakotondramboa : « Je ferai tout pour devenir un pro ! »
Écrit par Besorongola
Vendredi, 20 Janvier 2012 00:00
A 12 ans et la tête bien sur ses épaules, le jeune tennisman Miary Rakotondramboa qui est rentré de Namibie avec une médaille d’or au cou, affiche déjà une maturité hors du commun. Un tantinet timide, il devient intarissable quand on parle de tennis et de sa future carrière chez les…pros. Jugez-en plutôt.

Midi : Vous avez gagné le double du championnat d’Afrique australe chez les moins de 14 ans alors que vous venez de célébrer votre 12e anniversaire le 6 novembre dernier. Est-ce que ce n’est pas trop tôt ?

Miary Zo Rakotondramboa : «Je ne pense pas. La preuve, j’ai gagné le double avec Andritoavina. Quant à ma défaite en simple lors des huitièmes de finale contre Motlojoa du Lesotho en deux sets (3/6 ; 4/6), c’est dû à la fatigue, puisque j’ai joué les 1/16e le même jour où j’ai gagné contre le Zambien James Kaomé (6/2 ; 6/2). »

Midi : Mais à 12 ans, vous ne pouvez pas encore forcer la dose sur le plan physique ?

M.Z.R : « Si, mais modérément tout de même avec Deka, l’ancien international de rugby. Par contre, les entraînements quotidiens dirigés par Max Randriantefy sont déjà très intenses et très techniques. Mais ce travail m’a permis, je crois, de progresser sur tous les tableaux. »

Midi : Et vos études dans tout cela ?

M.Z.R. : « Je fais du sport- études. Et là aussi, je tiens à remercier mes parents qui m’ont inscrit au CNED de Rouen où je fais tout par correspondance pour ensuite passer des examens au Lycée français. L’avantage dans ce cas de figure c’est que j’ai plus de temps pour le tennis et que même si je ne suis pas à Mada, les cours du CNED de Rouen me suivent là où je suis. »

Midi : Mais parce que vous avez l’intention de partir ?

M.Z.R. : « J’aime le tennis et je ferai tout pour devenir un pro. Mais pour répondre à votre question, je pourrais bénéficier d’un stage au centre ITF de Pretoria selon l’entraîneur national, Solofo. Il s’agit d’un test de trois mois mais s’il est concluant, je pourrai y effectuer un stage d’une année renouvelable. Je verrai tout cela au moment opportun car pour l’heure, je suis également en contact avec des Américains de Chicago mais aussi avec un ami de mon père qui est à Nice. »

Midi : Autrement dit, on commence à vous connaître. Est-ce que vous ne regrettez pas de n’avoir pas réussi à vous qualifier pour le sommet africain de l’Egypte ?

M.Z.R. : « C’est vrai que j’ai des regrets mais les portes de l’Egypte ne sont pas tout à fait closes pour moi car si la Fédération le veut, il y a la solution wild card. Une invitation qui tient compte de la performance du joueur. Et sur le sujet, je pense avoir des arguments car, outre l’or du double en Namibie, j’étais deux fois finaliste des moins de 12 ans, l’année dernière au tournoi ITF de Maurice. »

Propos recueillis par

Clément RABARY