coachmadatennis Admin
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| Sujet: Parole d’expert: La realite du tennis malgache Lun 18 Avr - 10:06 | |
| dans la Gazette source : http://www.lagazette-dgi.com/index.php?option=com_content&view=article&id=12001:parole-dexpert-la-realite-du-tennis-malgache&catid=67:sport&Itemid=69 - Citation :
- Parole d’expert: La realite du tennis malgache
Samedi, 16 Avril 2011 05:46 Depuis des années et sous le régime des différentes Fédérations, le tennis malgache a roulé sur 2 voies. La première voie étant de partir de Madagascar et d’aller évoluer directement sur le circuit professionnel européen, comme l’ont fait Dally et Natacha Randriantefy ou Seheno Razafindramaso entre autres.
La seconde voie part de Madagascar et passe par le Centre ITF en Afrique du Sud, en général avec pour objectif de faire une belle carrière junior puis de continuer dans une université américaine grâce à une bourse obtenue par la performance sportive. Ces bourses couvrent les frais d’études, l’hébergement et la restauration, laissant à la charge des parents le coût du déplacement vers l’université de prédilection. Dans ce contexte l’athlète ne peut percevoir de rémunération ni prime d’aucune sorte sous peine de renvoi de l’université. Après l’université, pour pouvoir prétendre à une carrière professionnelle, les athlètes diplomés peuvent intégrer le circuit européen, de préférence via la France qui, en termes de tennis, est la mieux structurée du monde.
Les deux voies citées ci-dessus sont aussi valables l’une que l’autre. Dans la première, le réseau social des parents est primordial. Dans la seconde, c’est l’appui de la Fédération Internationale qui est d’une importance capitale.
Au vu des possibilités qui s’offrent à nos tennismen, l’importance du coût à payer s’avère déterminante. Pour la première voie, toutes les charges retombent sur les parents. Si on choisit la seconde voie, la formation et les moyens de gagner les titres juniors incombent à la FMT et à l’ITF. Pour conclure, on pourrait dire que le choix sera finalement dicté par les ressources dont disposent les parents : la voie individuelle pour ceux qui peuvent se le permettre, et la voie institutionnelle pour ceux qui doivent passer par là pour atteindre leurs objectifs.
Une question cruciale va se poser à la FMT, car nous savons tous que récemment encore, la précédente Fédération de Tennis avait eu de gros problèmes de dettes contractées suite à l’envoi de joueurs en Afrique du Sud, dettes de l’ordre de 38.000 dollars US. Une somme conséquente qui pourrait servir à relancer tout le tennis malgache par la démultiplication des tournois sur tout le territoire.
Allons-nous pérenniser la collaboration avec le centre ITF de l’Afrique du Sud, qui a tout de même produit des résultats juniors à l’échelon continental africain ?
Ou allons-nous voler de nos propres ailes, en tablant sur nos techniciens fédéraux pour une continuité incertaine dans la relance du tennis ? Le problème étant qu’à Madagascar existe une guéguerre de clubs qui ne profite à personne et dont la visée ne dépasse pas la hauteur du lac Anosy.
La balle est maintenant dans le camp de la FMT et dans la sagesse de sa décision.
Max Randriantefy
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