Les résultats du 1er tournoi ATP 2011

25/01/2011

Dans Clicanoo

source : http://www.clicanoo.re/11-actualites/18-sports/Tennis/271168-dans-le-vif-du-sujet.html

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Tennis
Dans le vif du sujet
publié le 25 janvier 2011


DE LA RÉUNION -

La première et dernière journée de qualifications s’est achevée hier, malgré un léger épisode pluvieux. Vadel, Drieux, Duberville et Sibilla poursuivent l’aventure.


Mariage pluvieux, mariage heureux paraît-il. L’avenir dira si cet adage vaut aussi pour l’Open de la Réunion. Toujours est-il que les premières gouttes du tournoi n’ont pas empêché la première et unique journée de qualifications d’aller à son terme hier. Les organisateurs ont été il est vrai bien aidés par le faible nombre de postulants au tableau principal. Huit en tout, pour quatre rencontres, programmées à partir de 11 heures. Les dieux du ciel faisant bien les choses en ce premier jour de la semaine, ils attendent ainsi que la deuxième partie s’achève pour se manifester. Une opposition entre le jeune Saint-Pierrois Benjamin Simonet et le vieux briscard dionysien Yann Drieux remportée haut la main par le second (6-0, 6-3). Tétanisé par l’enjeu, le Sudiste passe complètement à côté de son match, sous les yeux de son père impuissant. "Il est évidemment très déçu, déclare Dominique. Il n’a pas mis une balle dans le court. Dommage, car c’était l’occasion de s’offrir une belle aventure." De son côté, le vainqueur rejoint à ce moment-là Philippe Vadel, premier qualifié de la journée au terme d’un match qui ne restera pas dans les annales. Il suffit d’ailleurs d’observer le visage du gagnant pour comprendre que la manière n’a pas été au rendez-vous. "Ça n’a pas été brillant des deux côtés, reconnaît ainsi Philippe, après avoir battu en deux sets Ludovic Millescamps, l’un des régional de l’étape. (6-3, 7-5)." En manque d’entraînement et victime d’un coup de chaleur, il n’a pas joué pas le tennis de sa vie. Mais sa prestation a néanmoins été suffisante pour s’offrir un deuxième round.

Sibilla s’offre le dernier billet

Passé l’épisode pluvieux, c’est désormais au tour du Técédien Olivier Duberville et du Sainte-Suzannois Fabrice De Fondaumière d’entrer en piste sur les coups de 16 heures. A l’instar de la rencontre précédente, cet affrontement sera également à sens unique. Mais à l’avantage du plus jeune cette fois-ci. Excellent en retour de service, Olivier piège neuf fois sur dix son adversaire adepte du service-volée. En à peine une heure et deux petits sets, il s’impose logiquement (6-1, 6-1). Place alors au match phare de la journée entre Mark Sibilla, l’un des hommes de la maison, et le Tamponnais Yann Ménager. L’ultime opposition de ce début de semaine promet une belle empoignade entre les deux hommes. Et le public n’est pas déçu. Les protagonistes se rendent en effet coup pour coup. Break pour Ménager, qui mène 4-1 dans le premier set ? Sibilla réplique immédiatement et revient à 4-4. Sibilla qui prend à son tour l’avantage (5-4) ? Ménager répond par un jeu blanc (5-5). Le tie-break semble inéluctable mais la puissance du Dionysien va finir par faire plier son adversaire. 7-5. Deuxième acte. Sur sa lancée, le Técédien remporte les deux premiers jeux. Puis c’est le retour du chassé-croisé, jusqu’à ce que les deux joueurs se retrouvent à 5-5. L’histoire va alors se répéter. Sur une double faute de Ménager, Sibilla reprend l’avantage (6-5). Et cette fois-ci ne tremble pas au moment de servir pour la victoire (7-5). "Ça fait plaisir de gagner à la maison, se félicite le lauréat. Je ne joue plus trop ces derniers temps et j’ai perdu l’habitude des points importants. Mais il (Yann) n’a pas non plus été très bon dans ce domaine." Les qualifications achevées, cinq rencontres du premier tour sont désormais au programme de ce mardi. Dont l’une opposera Sibilla à Vadel. Une occasion unique pour l’un des deux joueurs de s’offrir un deuxième tour sur un tournoi ATP.

Morgan Chari

Open de la Réunion Qualifications, hier Philippe Vadel bat Ludovic Millescamps 6-3, 7-5 Yann Drieux bat Benjamin Simonet 6-0, 6-3 Olivier Duberville bat Fabrice de Fondaumière 6-1, 6-1 Mark Sibilla bat Yann Ménager 7-5, 7-5 Tour 1, aujourd’hui A partir de 11 heures Matwe Middelkoop (NED) - Mathieu Rodrigues (FRA) sur le central David Guez (FRA/ - Olivier Duberville (FRA) sur le central Yu Takahashi (JPN) - Clément Maas (BEL) sur le court n° 1 Philippe Vadel (FRA) - Mark Sibilla (FRA) sur le court n° 1 Pas avant 17 heures Alexander Sadecky (SUI) - Vincent Millot (FRA/7) sur le central Double, tour 1, aujourd’hui Pas avant 15 heures Quentin Robert/Benjamin Simonet (FRA) contre Augustin Gensse/Nicolas Renavand (FRA) sur le central Harri Heliovaara (FIN)/Mathieu Rodrigues (FRA) contre Fabrice De Fondaumiere (FRA)/Nicolas Dubau (FRA) sur le court n° 1 David Guez/Edouard Roger-Vasselin (FRA) contre Matwe Middelkoop (NED)/Martijn Van Haasteren sur le court n° 1 Pas avant 16 heures Mark Sibilla (FRA)/Yu Takahashi (JPN) contre Niels Desein (BEL)/Stéphane Robert (FRA) sur le court n° 2

26 janvier dans Clicanoo

source : http://www.clicanoo.re/11-actualites/18-sports/Tennis/271276-du-simple-aux-doubles.html

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OPEN DE LA REUNION - Neuf rencontres ont animé la deuxième journée du tournoi dionysien, marquée notamment par la qualification du local Mark Sibilla pour le deuxième tour.
Quatre simples en entrée, autant de doubles en plat de résistance et un ultime duel homme à homme en guise de dessert : la deuxième journée de l’Open de la Réunion a été plus rythmée que la première, dédiée aux qualifications. Avec le début du premier tour et l’entrée en lice de certains cadors, l’intensité est également montée d’un cran. Dominateur la veille, Olivier Duberville est cette fois-ci tombé sur un os nommé David Guez. Le jeune Dionysien a été logiquement battu en deux petits sets par la tête de série n° 8 de l’épreuve et actuel 183e joueur mondial à l’ATP (6-2, 6-2). Il pourra toujours se consoler en constant qu’il a marqué plus de jeux que le Néerlandais Matwe Middelkoop et le Japonais Yu Takahashi, sèchement défaits par le Français Mathieu Rodrigues et le Belge Clément Maas, sur le score sans appel de 6-0, 6-2. Mais ce n’est qu’en simple spectateur qu’il assistera au 2e tour de Mark Sibilla, vainqueur de l’affrontement 100 % péi aux dépens de Philippe Vadel 5-7, 6-3, 6-3 (voir ci-dessous). La pause syndicale terminée, les doubles ont pris le relais en milieu d’après-midi. Et là encore, les locaux ont eu du mal à exister face aux professionnels. Fort logiquement d’ailleurs. Les jeunes Benjamin Simonet et Quentin Robert n’ont pris que deux jeux à la paire tricolore Augustin Gensse/Nicolas Renavand (6-0, 6-2), soit un de plus que les licenciés du bocage Fabrice De Fondaumiere et Nicolas Dubau, dominés par le duo Harri Heliovaara (FIN)/Mathieu Rodrigues (FRA) 6-0, 6-1.

Pour l’entraînement et la gagne

Un peu plus tard, Mark Sibilla n’a pu doubler la mise aux côtés du Japonais Yu Takahashi. Les deux hommes, qui avaient connu des fortunes diverses quelques heures auparavant, n’ont pu contenir les assauts de Niels Desein et Stéphane Robert, vainqueurs en deux sets (6-2, 6-1). Le Dionysien n’a donc pu réussir la passe de deux. Contrairement à David Guez, tombeur aux côtés de Edouard Roger-Vasselin du tandem Matwe Middelkoop/Martijn Van Haasteren 6-3, 7-5. Un succès acquis au terme d’une intense rencontre, marquée par de nombreux coups d’éclats et de génie. “C’est sûr que le double est un bon entraînement pour le simple, notamment en ce qui concerne le service ou la volée, reconnaît le double lauréat de ce mardi. Mais si j’y prends part, c’est avant tout pour gagner.” Gagner, c’est ce qu’a réussi à faire Alexander Sadecky à l’occasion du dernier match de la journée. En deux sets, aux dépens du Français Vincent Millot (7-5, 6-2)

Morgan Chari

- Open de la Réunion

Tour 1, hier Mathieu Rodrigues (FRA) bat Matwe Middelkoop (NED) 6-0, 6-2 David Guez (FRA/ bat Olivier Duberville (FRA) 6-2, 6-2 Clément Maas (BEL) bat Yu Takahashi (JPN) 6-0, 6-2 Mark Sibilla (FRA) bat Philippe Vadel (FRA) 5-7, 6-3, 6-3 Alexander Sadecky (SUI) bat Vincent Millot (FRA/7) 7-5, 6-2

Tour 1, aujourd’hui A partir de 11 heures Thomas Fabbiano (ITA) contre Edouard Roger-Vasselin (FRA) sur le central Augustin Gensse (FRA) contre Philipp Oswald (AUT) sur le central Yuri Schukin (KAZ) contre Alexander Peya (AUT) sur le court n° 1 Yann Drieux (FRA) contre Nicolas Renavand (FRA) sur le court n° 1 Martin Slanar (AUT) contre Martijn Van Haasteren (AHO) sur le court n° 2 Harri Heliovaara (FIN) contre Pierre-Ludovic Duclos (CAN) sur le court n° 2 A partir de 14 heures Niels Desein (BEL) contre Daniele Giorgini (ITA) sur le court n° 2 A partir de 15 heures Fritz Wolmarans (RSA) contre Andreas Haider-Maurer (AUT) sur le court n° 1 A partir de 17 heures Stéphane Robert (FRA) contre Quentin Robert (FRA) sur le central

Double, tour 1, hier Augustin Gensse/Nicolas Renavand (FRA) battent Quentin Robert/Benjamin Simonet (FRA) 6-0, 6-2 Harri Heliovaara (FIN)/Mathieu Rodrigues (FRA) battent Fabrice De Fondaumiere (FRA)/Nicolas Dubau (FRA) 6-0, 6-1 David Guez/Edouard Roger-Vasselin (FRA) battent Matwe Middelkoop (NED)/Martijn Van Haasteren 6-3, 7-5 Niels Desein (BEL)/Stéphane Robert (FRA) battent Mark Sibilla (FRA)/Yu Takahashi (JPN) 6-2, 6-1

Double, tour 2, aujourd’hui A partir de 15 heures Alexander Peya (AUT)/Martin Slanar (AUT) contre David Guez (FRA)/Edouard Roger-Vasselin (FRA) sur le central Michal Przysiezny (POL)/Yuri Schukin (KAZ) contre Augustin Gensse (FRA)/Nicolas Renavand (FRA) sur le court n° 1 Clinic, aujourd’hui De 9 h 30 à 11 h 30 Au bonheur des enfants, sur la terre battue

26/01/2011

dans Clicanoo

source : http://www.clicanoo.re/Actualites/Sports/Tennis/271278-le-super-intendant-a-l-ecoute.html

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Tennis
Le super intendant à l’écoute
publié le 26 janvier 2011







Toujours prêt ! (photo : S.C.)

- Au moindre petit pépin, il vole au secours. Richard Fong Ki Wok est l’indispensable homme à tout faire de l’Open.

s’accorder une petite pause pour aller écluser une petite mousse avec les copains, mais il ne reste pas longtemps inactif. Richard, c’est l’un des maillons forts de l’organisation. A l’instar de sa copine Françoise Doucet, il est de tous les combats, de toutes les épopées. Cette semaine, il est un peu partout, à droite, à gauche, au four et au moulin. “Le but du jeu est que l’on entende le moins souvent parler de moi”, sourit ce très dévoué bénévole. L’oncle de l’illustre basketteur des Aiglons d’Orient, David, a pour mission de tout mettre en ordre avant que les joueurs entrent sur le terrain. Ses hantises : le micro de l’arbitre qui zozote, le filet qui se défile, la banderole qui se dérobe ou pire encore, le terrain qui vrille. “A l’Open d’Australie, lors du match de Sharapova à l’échauffement, la Russe fait rebondir la balle à proximité du filet et celle-ci reste scotchée au sol. La pluie, l’humidité ou je ne sais quoi avait décollé la surface. Dans ces cas-là, c’est la panique. Il faut agir et vite”. Evidemment, la belle Russe à la voix si douce n’est pas ici. “Peu importe la renommée des joueurs présents à la Réunion, nous devons les installer dans les meilleures conditions de confort possible. Idem pour les spectateurs, ils doivent pouvoir jouir des meilleures conditions visuelles. L’important, c’est le jeu et les joueurs afin que les Réunionnais puissent apprécier”. Si Richard a passé l’âge de se mettre martel en tête, il n’empêche qu’il accorde la plus grande attention à sa mission. “Ce n’est pas stressant, c’est sympa, sourit-il (ils ont tous le sourire là-bas). Ce n’est pas grave, mais c’est tout de même sérieux. Logiquement, tout est parfaitement calé.” Donc Richard trouve le temps, une fois les débats clos, de trinquer à la belle journée passée en appelant une aussi belle le lendemain

Stéphane Catherine

Le show perpétuel CÔTÉ COURT - Ne vous fiez pas à ses airs bourrus, Serge est un grand timide qui ne cesse de forcer sa nature pour animer le resto du TCD. Ce n’est que très tard que sa voix a mué. Jeune, le petit Serge grandit dans le cadre très strict des ordres. Pieux, ce n’est que tardivement qu’il découvre les voluptés de la vie. Poète à ses heures, son langage chatoyant enchante ses hôtes qui se régalent de ce verbe léché et imagé. Lorsque l’on parvient à le caresser dans le bon sens du poil, ce bon Serge raconte comment une vilaine blessure a gâché une carrière de très haut niveau, tuée dans l’œuf malheureusement. Aujourd’hui il sert, non plus des aces, mais des mousses bien fraîches. Inénarrable Serge.

26 /01/2011

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source : http://www.clicanoo.re/Actualites/Sports/Tennis/271277-robert-prenom-stephane.html

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Tennis
Robert, prénom Stéphane
publié le 26 janvier 2011
06h37
Le plaisir et le jeu, telles sont les deux ambitions de Stéphane Robert à l’occasion de sa troisième escale réunionnaise. (photo S.C)

AFFICHE - L’un ambitionne un jour de devenir n° 1 mondial. Ni plus ni moins. L’autre aborde cette Open de la Réunion sans objectif de résultat. Du moins c’est ce qu’il déclare. Aujourd’hui, sur les coups de 17 heures, le jeune Kréopolitain Quentin Robert affronte son homonyme Stéphane dans ce qui constitue le match phare de ce mercredi. “Ce n’est pas la première fois que j’affronte un Robert puisque j’ai joué à de nombreuses reprises contre mon frère, s’amuse l’actuel 124e joueur mondial au classement ATP. Mais je n’ai jamais rencontré Quentin. On devait au départ s’entraîner ensemble mais au vu du tirage, on a préféré éviter.”

A la recherche de son jeu

Battu au premier tour de l’Open d’Australie par l’Espagnol Nicolas Almagro (6-4, 6-3, 6-7, 7-5), Stéphane cherche avant tout a se faire plaisir et à se rassurer sur son niveau en de début d’année. “Après avoir atteint la 61e place l’an passé, j’ai commencé à jouer à vide car je ne savais plus trop ce que je devais faire pour continuer à grimper au classement. J’ai perdu pas mal de rencontres, ainsi que mon jeu, qui ne collait plus à ma personnalité.” Aujourd’hui, les choses semblent cependant rentrer dans l’ordre. Malgré la défaite en Grand Chelem, il a su faire preuve à nouveau d’une certaine “agressivité. J’ai mis du temps à retrouver les clés de mon jeu mais ça revient. J’ai fait de bons matches en Australie. Ça fait du bien.” Cet après-midi, à l’occasion de son deuxième match de la semaine après le double victorieux d’hier, il s’avancera avec les faveurs des pronostics, à défaut d’avoir le soutien du public qui devrait lui préférer l’ancien de la maison

MC

27 01/0211

dans Clicanoo

source : http://www.clicanoo.re/11-actualites/18-sports/Tennis/271347-drieux-sans-prise-de-tete.html

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Tennis
Drieux, sans prise de tête
publié le 27 janvier 2011




Sous une chaleur à ne pas mettre un Esquimau dehors, Yann Drieux s’est fait plaisir, tout en parvenant à scorer trois jeux. (photo : S.C.)

1ER TOUR - La veille du match, Yann Drieux déclarait : “Je serai content si je marque trois jeux.” Pas étonnant dès lors de le voir décontracté à l’issue de sa défaite 6-2, 6-1 contre le Métropolitain Nicolas Renavand. “Il a été sympa avec moi”, s’amuse-t-il assis sur un banc, à l’ombre, avant de rectifier tout aussi jovial : “J’ai quand même été les chercher à la sueur du poignet.” Dénuée de tout suspense, la rencontre ne l’a pas été d’intérêt, car avec le quadra béotécien, il se passe toujours quelque chose. “C’est un mec marrant, qui a la tchatche”, déclare son adversaire du jour, qui l’avait déjà affronté en 2003.

“Je ne dis plus rien”

Effectivement, le Dionysien est à ranger dans la catégorie des joueurs expansifs, rarement dans la demi-mesure. Sauf quand il n’y a pas d’enjeu et que le tournoi s’y prête, à l’instar de cet Open de la Réunion. “Dans de telles conditions (de confort), je ne dis plus rien.” Enfin... presque, car il ne peut s’empêcher d’extérioriser ce qu’il ressent. Pour le plus grand bonheur des spectateurs, qui se régalent de ses petites phrases, adressées aussi bien à lui-même (“Yann, c’est vilain ça !”) qu’à son adversaire (“Salop... c’est la réponse du berger à la bergère”). Et quand, en plus, ce dernier se prête au jeu, ça donne des situations plutôt légères, comme ces discussions entre camarades aux changements de côtés. “C’est agréable de jouer contre un mec comme lui plutôt que contre un gars qui s’y croit et qui va se prendre la tête”, déclare Renavand. “Dans ce genre de partie, je relativise beaucoup”, reconnaît Drieux. Dès lors, pas étonnant de le voir s’amuser avec les ramasseurs de balle, lancer des regards complices aux spectateurs ou lever les bras au ciel en guise de victoire juste après avoir (enfin !) réussi à breaker son adversaire au cinquième jeu du deuxième set. “Mon but était de faire une bonne partie et de prendre du plaisir. Ça va aussi me servir de préparation pour les tournois de la Montagne et du Bocage.” Avant les championnats de la Réunion, au cours desquels ses petites phrases pourraient être plus incisives. “Le championnat, c’est une compétition particulière”, lâche-t-il. Tout un programme...

MC

dans Clicanoo du 27 01 2011

source : http://www.clicanoo.re/11-actualites/18-sports/Tennis/271346-solide-comme-stephane.html

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Tennis
Solide comme Stéphane
publié le 27 janvier 2011




Novice à ce niveau, Quentin Robert a été logiquement battu par un solide et combatif Stéphane Robert. (photo Eric Lejoyeux)

DE LA REUNION - Quentin Robert s’est logiquement incliné contre son homonyme Stéphane (6-1, 6-2). Mark Sibilla est le seul Réunionnais en lice au deuxième tour.


Robert a gagné. Vive le roi Robert. Stéphane, de son prénom. Et non Quentin, au grand dam des supporters qui auraient bien aimé voir le petit gars de la maison créer la sensation de la journée. Pour cela, le Dionysien aurait dû jouer le tennis de sa vie et son adversaire être dans une forme plus que douteuse. Il n’en a rien été. Après seulement 20 minutes de jeu, sur un court central plutôt bien garni pour l’occasion, Stéphane a déjà le premier set bien calé au fond de son sac. Breakant d’emblée son jeune opposant, il enchaîne par la suite deux jeux blancs pour finalement l’emporter 6-1. “Je ne savais pas trop comment jouer à ce niveau, reconnaît Quentin à la fin de la rencontre. J’ai donc débuté à fond, frappant de toutes mes forces. Mais j’ai connu pas mal de ratés et commis beaucoup trop de fautes.”

Un dernier jeu marathon

Le premier acte à peine digéré, le second repart sur les mêmes bases. On ne donne alors pas cher de la peau du joueur péi, rapidement mené 5-1. Mais ce dernier ne veut pas quitter l’aventure sur une telle note. Tenant mieux l’échange, il se permet de prendre le service de son adversaire. Avant de s’offrir un jeu marathon, marqué par de nombreuses égalités et opportunités de revenir à 5-3. Mais Stéphane n’est pas décidé à lâcher du lest et finit par l’emporter. 6-1, 6-3 en un peu plus d’une heure de jeu. “Je n’ai pas forcément bien joué aujourd’hui mais je me suis battu, déclare aussitôt le vainqueur. C’est cette agressivité qui me permettra de durer. Je ne voulais ainsi pas lâcher ce dernier jeu car on ne sait jamais ce qui peut se passer par la suite.” Forcément un peu déçu par sa prestation, Quentin a néanmoins pu toucher du doigt le haut niveau à travers cette belle expérience. Heureux d’avoir évolué chez lui, sous les yeux de sa famille et de ses amis, il est reparti dès hier soir pour la métropole. Avec une bonne base de travail pour les semaines à venir. Histoire de revenir encore plus fort, pour essayer de “faire mieux la prochaine fois”.

Morgan Chari


Aucune chance de se tromper

ARBITRE - Pas une erreur d’annonce à signaler du côté de l’arbitre à l’occasion de cette opposition entre Stéphane et Quentin. Et pour cause. A chaque intervention pour indiquer un jeu, un avantage ou un set, l’homme de chaise nommait le joueur concerné par son nom. Du coup, les spectateurs ont eu droit à du “Robert” à toutes les sauces.

28/01/2011

Dans Clicanoo

source : http://www.clicanoo.re/11-actualites/18-sports/Tennis/271459-il-pleut-il-pleut-bergere.html

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Tennis
Il pleut, il pleut bergère !
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publié le 28 janvier 2011
06h40




Bel effort mal récompensé puisque la plupart des matches ont été interrompus et/ou reportés.
DE LA REUNION - Le tournoi dionysien a connu hier ses premières perturbations à cause de la pluie. Cinq des huit simples au programme ont été interrompus ou reportés.


Reprendra ? Reprendra pas ? La question est sur toutes les lèvres en cette fin d’après-midi dans l’enceinte du TCD. Il est alors 18 heures passées de quelques minutes. Les stigmates du deuxième épisode pluvieux de la journée sont sur le point de disparaître mais le ciel reste menaçant et la nuit ne va pas tarder à tomber. A ce moment-là, seules trois huitièmes de finale ont livré leur verdict, dont un sur forfait et un autre sur abandon en plein cœur du deuxième set. Deux matches se disputent sur le central et le court n° 1 et trois autres sont encore dans les starting-blocks. Du côté de l’organisation, on préfère jouer la prudence et ne pas dévoiler ses cartes trop vite. On semblerait tout de même se diriger vers la reprise des deux parties en route et le report du reste du programme. Mais rien n’est encore officiel. Parce que l’éclairage du central peut s’avérer un peu juste. Parce que Florent Serra, tête de série n° 1 de l’Open, est bien décidé à faire son entrée dans le tournoi. Et pour cause. Une décision contraire l’obligerait à enchaîner son huitième et son quart dans la même journée (en cas de succès lors du premier bien sûr). Tout en sachant qu’il retrouverait sur sa route son compatriote Edouard Roger-Vasselin pour une place en demies... ce même Edouard qui l’a battu deux fois récemment et qui s’est offert un jeudi de repos grâce au forfait d’Augustin Gensse.

Reprendre pour mieux arrêter

Dès lors, c’est l’attente qui prime. Serra continue de prêcher pour sa paroisse mais son adversaire ne semble pas vouloir abonder dans son sens. Ce qui est de bonne guerre de la part de l’Italien Daniele Giorgini, qui ne part pas favori de leur opposition. Sur les coups de 19 heures, la décision tombe enfin. Seuls le Belge Clément Maas et le Polonais et tête de série n° 2 Michel Przysiezny reprennent la raquette sur le court n° 1. Les autres se voient obliger de revenir le lendemain matin. Parmi eux, Mark Sibilla, unique Réunionnais encore en lice à ce stade de la compétition. En tennisman expérimenté, il encaisse la nouvelle avec philosophie. Comme la plupart des joueurs d’ailleurs. Le public, lui, se masse dans les gradins pour assister au dernier duel de la journée. Au moment de la reprise, le score est de 6-2, 2-1 en faveur de l’homme de l’Est. Après quelques minutes d’échauffement, c’est reparti pour un tour. Les deux protagonistes se rendent coup pour coup jusqu’à 5-5. C’est alors qu’une bonne averse des familles vient les interrompre une nouvelle fois. Définitivement. Bien revenu dans la partie, Maas est un peu dégoûté. Mais les dieux du ciel sont les seuls maîtres à bord et il ne peut rien y faire. Ce nouvel épisode pluvieux a au moins le mérite de mettre tout le monde d’accord. Il est alors 19 h 30 et des poussières. La quatrième journée est cette fois-ci bel et bien terminée. La plupart des acteurs de ce jeudi pas comme les autres sont appelés à revenir dès le lendemain matin. Avec la perspective de s’offrir un vendredi chargé. Si la pluie ne vient pas une nouvelle fois mettre son grain de sel.

Morgan Chari


Et pourtant, pourtant...

PLUIE - Privés de nombreuses rencontres, les juges de lignes, de chaise et autres ramasseurs de balle n’ont pourtant pas chômé hier puisqu’après chaque averse, ils ont été réquisitionnés pour éponger les courts. Munis de leur raclette, ils n’ont pas ménagé leurs efforts pour permettre une reprise rapide des matches. Même le superviseur de l’Open a mis la main à la pâte. En vain malheureusement. Mais ce n’est pas faute d’avoir essayé...

Samedi 29 janvier 2011 dans Clicanoo

source : http://www.clicanoo.re/11-actualites/18-sports/Tennis/271539-apres-la-pluie-la-pluie.html

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Après la pluie... la pluie
publié le 29 janvier 2011





OPEN DE LA REUNION - Les dieux du ciel sont d’humeur chagrine en cette fin de semaine. Si les huitièmes de finale ont rendu leur verdict, les quarts n’ont même pas débuté.


Bonne nouvelle : on peut encore avoir confiance en la météo. Mauvaise nouvelle : on aurait bien aimé qu’elle se trompe ce vendredi. Car une fois de plus, l’Open de la Réunion a été fortement perturbé hier par les intempéries qui se sont abattues dans le nord de l’île. Les quarts de finale n’ont tout simplement pu être lancés. Et il n’a pas fallu attendre la fin de la journée pour se rendre à l’évidence. Dès les premières gouttes tombées sur les coups de 12h45, la messe est dite. Pas une éclaircie à l’horizon, pas une once d’espoir. Pour la forme, les organisateurs attendent le milieu de l’après-midi pour officialiser leur décision. Ils étudient entre-temps des possibilités de repli, mais force est de constater qu’aucune salle n’est adaptée à l’accueil d’un tel événement. Les joueurs eux-mêmes ne se font pas beaucoup d’illusions. Certains ont même regagné leur hôtel dès la fin de leur huitième de finale. Car dans leur malheur, ils peuvent, il est vrai, s’estimer heureux d’avoir pu boucler leur deuxième tour. Chose qu’ils n’avaient pu faire la veille. De 10 heures à midi, une fenêtre d’accalmie leur a en effet permis de s’exprimer. Au programme : cinq rencontres, dont deux entamées la veille. En ballottage défavorable, Mathieu Rodrigues et Clément Maas ont connu des fortunes diverses.

Serra poussé au tie-break

Après avoir concédé le premier set la veille (7-5), le premier nommé n’a pas fait dans le détail hier. 6-0, 6-0 dans les deux suivants et une qualification en poche pour les quarts de finale. Contrairement au jeune Belge, qui n’a cependant pas démérité face à la tête de série n°2 de l’épreuve, Michal Przysiezny. Il a notamment remporté les deux jeux qui le séparaient du gain du second set, avant de subir le réveil du Polonais dans le troisième (6-2, 5-7, 6-1). Sur le court d’a côté, Florent Serra s’est lui aussi fait une petite frayeur. Après avoir balayé l’Italien Daniele Giorgini dans la première manche (6-0), le Bordelais a été poussé jusqu’au tie-break dans la seconde. Tie-break qu’il a débuté en perdant les trois premiers points, qu’il a poursuivi en ne convertissant pas trois balles de match et qu’il a - heureusement pour lui - conclu sur le score de 8-6. Dernier Réunionnais encore en lice, Mark Sibilla n’a pour sa part pas créé l’exploit face à Alexander Sadecky (voir ci-dessous). C’est bien ce dernier qui affrontera aujourd’hui le Métropolitain Stéphane Robert, qui a dominé en deux sets l’Autrichien Martin Slanar. Enfin.. si le temps le permet. Ce qui n’est pas gagné d’avance.

Morgan Chari

31/01/2011 dans Clicanoo

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Tennis
L’eau de désolation
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publié le 31 janvier 2011
06h47
Les joueurs ont tout de même apprécié les premiers jours de compétition. Ils reviendront.

DE LA RÉUNION - Noyée sous les flots, la première édition a coulé avant de livrer ses véritables enseignements. En 2012, l’Open aura appris à nager.


Jusqu’au renoncement fatidique, le fol espoir a toujours été de mise. Il est 7h hier, Thibaud Serre a quelques frissons. Par SMS, il annonce que les matches de 10h seront quelque peu repoussés. Puis les joueurs sortent de leurs chambres. Ils ont ouvert les volets, l’horizon est bel et bien bouché. Alors ils descendent prendre leur petit déj’ avec leurs valises. Le vol pour “Jo’burg” décolle à 11h, pas question d’attendre une très hypothétique accalmie plus longtemps. Ils ont rendez-vous avec le circuit. 7h30, l’organisateur se rend la mort dans l’âme à l’évidence, il court-circuite son épreuve. Il n’y aura pas d’éclaircie. Noir c’est noir. “Ça se termine en eau de boudin”. Après un long épisode de sécheresse, la pluie bénie des uns rappelle aux autres que la Réunion n’est pas un endroit tout à fait comme les autres. L’île intense, majestueuse. Les joueurs ne sont pas prêts d’oublier leur court séjour. Une finale décalée, un tournoi qui joue les prolongations, c’est du déjà-vu. “De mémoire, ils n’ont jamais assisté à cela. Au moins, ils vont parler de nous”, se prend à sourire Thibaud Serre qui ne veut surtout pas se laisser abattre. Les choix dans la date, l’accueil du public réunionnais, le manque à gagner, la prochaine fois, il fait le point et donne rendez-vous pour la deuxième édition, à partir du 5 novembre 2012 si tout va bien. Ce sera entre Bercy et l’Open de Maurice, juste avant de mettre un terme au bilan comptable ATP. “Cette maudite pluie nous a, au moins, longuement permis de réfléchir à la suite. Nous donnerons ses lettres de noblesse à l’Open de la Réunion”. Visiblement, l’eau n’a pas dilué sa détermination.

Une si triste fin

ETAT D’ESPRIT - Il faut l’avouer, le TCD avait, hier, des allures de champ de ruines. Là où mercredi résonnait les cris et les rires des enfants, il n’y avait hier que quelques âmes en peine affairées à effacer les traces d’un tournoi noyé alors qu’il semblait prendre son élan. “Jamais, à la connaissance du superviseur, un tournoi ne s’était arrêté à ce stade de la compétition (1/4 de finale) alors il règne une certaine frustration”, admet Thibaud Serre qui oscillait, hier, entre fatalisme et un indéfectible besoin de, d’ores et déjà, se projeter vers l’avenir. “La déception est sportive, mais j’ai surtout une pensée pour toutes ces personnes qui s’étaient impliquées et pour le public. Nous sentions que l’ambiance montait crescendo. Aujourd’hui, les bénévoles, les ramasseurs de balle, les arbitres sont extrêmement déçus”, détaille Thibaud pas abattu. “Non, on se tourne déjà vers la suite. Il y en aura une”.

Pas le choix dans les dates

CALENDRIER - Après une longue période de sécheresse, nous sommes entrés en zone de turbulences. Période cyclonique et rentrée des classes, l’Open de la Réunion partait avec quelques handicaps. Les organisateurs avaient-ils conscience des risques encourus ? “Bien sûr. Le calendrier international, très chargé, nous indiquait cette fenêtre de tir entre l’Open d’Australie et le tournoi de Johannesburg. Ce positionnement était imposé”. Mais très risqué ! “À vrai dire, nous espérions passer à travers les gouttes. Cette triste fin nous conforte désormais dans l’idée que janvier n’est pas une date propice. C’est l’évidence, mais nous n’avions pas vraiment d’autres choix au moment de lancer cette première édition”.

En connaissance de cause

FINANCES - Si tout le monde est forcément resté sur sa faim, il se pose dès lors la question des finances. L’organisation ne comptait pas sur la billetterie pour rentrer dans ses frais. Le prize money a été distribué (875 euros pour les quarts de finalistes), et les frais d’organisation seront évidemment honorés. “Il y a forcément un léger manque à gagner, dit Thibaud Serre, mais nous ne sommes pas en péril. Nous connaissions ce risque, les partenaires n’ont pas été trompés. Ils soutiennent cette initiative et la plupart d’entre eux nous ont déjà fait savoir qu’ils étaient partants pour une prochaine édition.”

Les joueurs ont apprécié

RESSENTI - Manque à gagner ou points ATP laissés en route, certains joueurs pouvaient légitimement l’avoir mauvaise au moment de prendre la direction de l’Afrique du Sud. Ils ont pourtant quitté le sol réunionnais le cœur léger. À qui peut-on sérieusement en vouloir ? Logés dans les meilleures conditions possibles, ils ont apprécié la disponibilité du staff. “Nous avons fait en sorte qu’ils aient de quoi occuper leurs journées en dehors de leurs matchs. Personne n’est venu se plaindre, c’est bon signe”. Sachant que le bouche-à-oreille fonctionne à merveille dans le microcosme, l’Open de la Réunion a tout de même marqué quelques points.

Foudroyé en plein décollage

PUBLIC - Certes, ce n’était pas un concert de Johnny. Cependant, les matches en soirée ont trouvé un public. Le parc du TCD était animé, et la mayonnaise prenait réellement. On ne saura jamais si cette première aurait été une réussite, si l’Open de la Réunion aurait véritablement rencontré son public. “Cette belle journée de mercredi me laisse à penser qu’elle témoigne d’une attente. Il s’agissait d’une année de découverte, l’Open de la Réunion va indéniablement monter en puissance dans les années à venir”, soutient l’organisateur qui s’inscrit vraiment, selon lui, dans la durée.

Le hic des qualif’

QUALIFICATION - Outre la pluie qui a gâché la fête, les qualifications sont l’autre point noir. Trop peu de joueurs locaux ont répondu présents. Problème de communication ou manque de volonté ? “Ni l’un ni l’autre, rétorque Serre. Tout le monde savait, il aurait été difficile de passer à côté de l’information. Nous étions situés dans une période de fin de vacances, les joueurs n’étaient, peut-être, tout simplement pas disponibles. Ceux qui étaient de la partie ont apprécié. Les joueurs réunionnais seront bien plus nombreux l’an prochain. Ils vont en profiter”.

Le TCD répond aux critères

INFRASTRUCTURES - Le parc du TCD offre un espace dédié tout à fait remarquable au cœur de la cité dionysienne. Ses vestiaires, sa piscine et son service de restauration performant s’accordent parfaitement avec un événement estampillé ATP. Ses courts ont connu un petit lifting de bon aloi. “Le TCD correspond parfaitement aux attentes d’un tel tournoi. Nous aurons bien sûr quelques aménagements, des ajustements, à effectuer à l’avenir, mais nous sommes bien lotis”, estime Thibaud Serre. Quant à l’équipe qui a piloté le tournoi, elle n’a cessé de s’étoffer et ne “demande encore qu’à s’agrandir”.

RDV en novembre 2012

Open 2012 - C’est bien compris, à moins que le ciel ne tombe une nouvelle fois sur la tête des organisateurs, il y a aura un Open de la Réunion en 2012. “Cette édition est déjà derrière nous. Certes, nous prendrons le temps de bien débriefer et de tirer les bons enseignements, mais nous avons la tête à 2012”. Ainsi, Thibaud Serre ne perd pas de temps. Il s’est renseigné, et a même posé les dates de la prochaine édition. Elle se tiendra à partir du 5 novembre, juste après l’Open Paris-Bercy et juste avant celui de Maurice. Là voilà donc la bonne idée. D’autant plus pertinente que le calcul annuel des points prend fin après le rendez-vous mauricien. “Certains joueurs pourraient alors venir chercher les quelques points qui leur manquent pour l’Open d’Australie”, estime le Breton qui se verrait bien doter le tournoi de 50 000 euros et de disputer les belles affiches à partir de 18h. Pendant qu’il remballe ses cartons, Thibaud Serre phosphore

Stéphane Catherine