JIOI 2011 la sélection badminton mauricienne

dans Week-end *

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déclarations des joueurs :

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Yeldie Louison (badminton) :

" Les JIOI de 2011 seront une étape importante de ma vie. C'est une fierté que de représenter le pays dans cette compétition. La pression est grande et je fais beaucoup de sacrifices, d'autant que l'année prochaine, je vais prendre part aux examens du Higher School Certificate qui sont aussi très importants pour moi. Même si nous n'avons pas de Directeur Technique National, nous nous donnons à fond car nous voulons ramener le maximum de médailles. Ma participation aux Jeux du Commonwealth m'a permis de me situer. Je suis satisfaite de ma prestation face à la numéro un de Jersey qui est classée dans le top 50 mondial. J'ai perdu en deux sets, 18-21 et 14-21 mais je suis surprise moi-même car je ne pensais pas pouvoir si bien jouer. "

Sahir Edoo (badminton)

" Pour réussir à obtenir des médailles d'or pour les JIOI, il faudra bénéficié d'une bonne préparation. Je voudrais que le MJS nous donne plus de frottement à l'étranger grâce notamment à des stages de longue durée. Il y a également le problème de sparring partners où nous devons toujours nous entraîner avec les mêmes partenaires. De cette façon ,nous n'arriverons en aucun cas à progresser. Je souhaiterai que le MJS fasse des efforts en ce sens. Mon objectif est de remporter le maximum de médailles, moi qui vise tout particulièrement de monter sur la plus haute marche du podium en simple et en double. "

06/02/2011

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Badminton


Retrouver son lustre d'antan



La présélection de badminton se prépare en vue des Jeux des îles de l'océan Indien (JIOI) depuis novembre dernier. Selon l'entraîneur national, Annirao Dajee, cette période initiale de préparation durera jusqu'à fin février. Les joueurs ont ainsi effectué ce que l'on appelle, le off-course training, soit, la musculation et de la course à pied notamment, tout en ne négligeant pas le travail technique. Les séances d'entraînement se déroulent six fois par semaine, soit du lundi au samedi.

" Nous avons axé le début de la préparation sur le conditionnement physique. Et cela va se poursuivre car deux des cinq jours d'entraînement sont réservés à la musculation. Nous attendons, toutefois, les équipements spécifiques au badminton que le ministère de la Jeunesse et des Sports a promis de mettre à notre disposition ", indique Annirao Dajee.

L'entraîneur se dit satisfait du comportement de ses protégés à l'entraînement. " Il y a une bonne ambiance parmi les joueurs, il n'y a pas de tiraillements. Ils sont aussi réguliers aux entraînements pour la plupart. Il y a seulement Shama Aboobakar et Amrita Sawaram qui n'ont pu venir de façon régulière ces derniers temps pour des raisons familiales et professionnelles ", indique Dajee.

Selon notre interlocuteur, les joueurs progressent aussi bien physiquement et techniquement, mais un camp d'entraînement serait vraiment le bienvenu. " Nous avons soumis une demande pour avoir un camp d'entraînement à l'étranger, en Inde, en Malaisie ou en Indonésie mais nous avons des contraintes financières. Si ce n'est pas possible, l'on optera pour un stage localement avec des sparring partners étrangers ", explique Dajee.

Car pour l'entraîneur national, il est un fait indéniable que ses protégés souffrent d'un manque de frottements internationaux. Les compétitions telles que les Championnats d'Afrique seniors qui auront lieu en mai au Maroc et les Championnats d'Afrique juniors prévus en juillet au Mozambique, seront un bon tremplin pour certains des présélectionnés.

Pour Annirao Dajee, la prestation des raquettes mauriciennes lors des Jeux de l'ACNOA en décembre de l'année dernière, est très bonne et démontre clairement que nos représentants ont du potentiel. " Les Seychellois ne nous ont pas surclassé ", note-t-il.

En parlant des Seychellois, ils seront les adversaires principaux des Mauriciens aux Jeux. Plusieurs de leurs meilleurs éléments ont bénéficié de stages de longue durée en Chine et nul doute qu'ils se présenteront sur le court très affûtés.

En attendant, Annirao Dajee travaille aussi les combinaisons de double en vue de l'échéance seychelloise.

" Si on nous donne les facilités necéssaires, nous pourrons ramener des résultats probants. Nous serons ainsi capables de rivaliser avec nos adversaires que sont principalement les Seychelles et la Réunion ", affirme Annirao Dajee.

On remarquera que du côté masculin, l'équipe est plus homogène et expérimentée que chez les filles. En effet, avec Stéphan Beeharry qui a d'ailleurs été partie prenante de la belle prestation des Jeux de 2003, Vishal Sawaram ou encore Sahir Edoo, Maurice possède des éléments d'expérience. Par contre, chez les dames, mises à part, Shama Aboobakar, Amrita Sawaram et Karen Foo Kune, les autres ont encore besoin de frottements pour bien se rôder. " En masculin, nous avons une ossature d'expérience avec Stéphan, Vishal et Sahir mais chez les filles, l'équipe est moins expérimentée ", commente l'entraîneur.

Notons que la sélection finale se composera de six garçons et six filles.

Pour rappel, le badminton ne figurait pas au programme des JIOI il y a quatre ans à Madagascar. En effet, le Comité d'organisation des Jeux des îles (COJI) malgache avait justifié sa décision en avançant que la Grande île n'avait pas les infrastructures nécessaires et les moyens pour abriter la compétition dans cette discipline.

Mais d'aucuns pensaient à l'époque que la position de Madagascar était motivée par le fait que l'île ne possédait pas de grandes chances de médailles dans cette discipline qui a toujours été dominée jusqu'ici par les Mauriciens, Seychellois et Réunionnais.

Le ministre des Sports mauricien d'alors, Sylvio Tang, avait été déçu de la position inflexible de Madagascar. Malgré tous les efforts déployés et les campagnes de lobbying entreprises par le ministère et les représentants des autres îles membres, les Malgaches avaient tenu ferme. C'est ainsi que pour la toute première fois depuis la première édition des Jeux des îles de l'océan Indien à l'île de la Réunion en 1979, le badminton ne figurait pas au programme.

Mais pour le retour de cette discipline phare au programme des Jeux, Maurice se doit coûte que coûte de retrouver son lustre d'antan.





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PERF 2003



Le badminton était absent du programme des JIOI de 2007 à Madagascar. Mais en 2003, lors des 6es Jeux qui avaient eu lieu à Maurice, nos raquettes avaient largement dominé les débats. En effet, pas moins de cinq médailles d'or, trois d'argent et quatre de bronze étaient tombées dans l'escarcelle mauricienne. Martine Hennequin avait éclaboussé le tournoi de son talent en remportant le titre en simple dames et en double dames aux côtés de Shama Aboobakar. Stephan Beeharry et Yogesh Mahadnac s'étaient, quant à eux, imposés en finale du double messieurs. Maurice avait aussi été sacrée dans la compétition par équipes en masculin comme en féminin.






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La présélection



Masculin : Sahir Edoo, Stephan Beeharry, Vishal Sawaram, Yoni Louison, Norman Fon Sing, Shaheer Ramrakha, Daven Pachee, Christopher Paul, Rubens Sooprayen, Robin Sooprayen

Féminin : Karen Foo Kune. Kate Foo Kune, Shama Aboobakar, Amrita Sawaram, Yeldie Louison, Bhavna Sawaram, Priscilla Vinneyagum-Pillay, Aurélie Allet

au 1er mai

dans Week-end

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Badminton: L'état de santé de Sahir Edoo inquiète

L'Association mauricienne de Badminton (AMB) s'inquiète de l'état de santé du numéro un local, Sahir Edoo. En effet, le joueur tarde à se remettre d'une blessure au genou. Déjà, il a dû déclarer forfait pour les Championnats d'Afrique qui débutent ce mercredi à Marrakech au Maroc. Raj Gaya, président de l'AMB, laisse entendre qu'il a eu une conversation avec le Dr Khemraj Dassyne qui lui a révélé que Edoo pourrait être remis en mai mais que ce n'était pas certain, Du coup, les plans de l'AMB se retrouvent très contrariés en vue des JIOI.

18 juin 2011

source : http://www.lemauricien.com/mauricien/index.html

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LISTE NOMINATIVE DES DÉLÉGATIONS




Le Club Maurice prend forme



À jour J-48 de l'ouverture des 8es Jeux des îles de l'océan Indien à Mahé, les choses se précisent. Le 15 juin aura été la date butoir pour la soumission au comité d'organisation de la liste nominative définitive d'athlètes et dirigeants de chaque pays participant aux Jeux. Le Club Maurice sera fort de 257 sportifs et 68 officiels.


BADMINTON

Hommes

Yoni Louison, Kiran Baboolall, Saheer Ramrakha, Daven Pachee, Sawaram Vishal et Christopher Paul

Remplaçants : Gilles Allet, Aatish Lubah, Sahir Edoo, Norman Fon Sing et Neeresh Kumar Ramtohal

Dames

Kate et Karen Foo Kune, Shama Aboobakar, Yeldie Louison, Amrita et Bhavna Sawaram

Remplaçantes : Priscilla Pillay Vinayagam, Aurélie Allet

Officiels : Raj Gaya (président), (entraîneur), Jacques Foo Kune, Roopnarain Gopaul (dirigeant) et Ahmed Aktar, Hossen Gohobur (juges)

26 juin 2011

dans Week-end : http://www.lemauricien.com/weekend/

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Badminton - Toujours en délicatesse avec son genou gauche


Sahir Edoo : "Ne pas prendre de risque"



Le numéro un mauricien du badminton, Sahir Edoo, a peu de chances d'être du voyage aux Seychelles pour les Jeux des îles de l'océan Indien (JIOI). La faute à un genou gauche qui le gêne encore. Celui qui était l'une de nos meilleures chances de médailles dans cette discipline, confie qu'il préfère ne pas prendre de risque afin de récupérer totalement.

La blessure - une dislocation de la rotule gauche pour être précis - de Sahir Edoo remonte en fait à décembre de l'année dernière. Il était alors en camp d'entraînement en Ouganda. "Les conditions étaient vraiment mauvaises. Le revêtement du gymnase était très glissant et cela a affecté mon genou gauche. Lorsque je suis revenu à Maurice, j'ai entamé une rééducation mais j'ai eu des complications. J'ai donc dû interrompre mon programme de rééducation. Vu que le problème perdurait, le médecin m'a conseillé de subir une intervention chirurgicale. Mais je n'ai pas encore pris de décision. Je veux prendre mon temps d'autant que ce n'est pas urgent", relate Sahir Edoo.

Celui-ci ne veut pas compromettre la suite de sa carrière d'autant qu'il n'a que 23 ans. "C'est sûr que l'équipe a besoin de moi, mais je dois avouer que les chances que je sois dans la sélection aux Seychelles sont très minimes. Mais j'ai encore le temps de participer à d'autres éditions des Jeux. Il est plus sage de prendre du repos et de revenir à la compétition par la suite. Ma santé reste ma priorité", indique Edoo.

Le joueur ressent une gêne lors de la flexion de son genou gauche, et comme son jeu est basé sur la mobilité et l'agressivité, il s'en trouve fortement embêté. "Je suis triste de devoir laisser tomber l'équipe, c'est un coup dur pour moi et pour toute la famille du badminton mauricien qui attendait beaucoup de moi mais je reste convaincu que nous avons d'autres atouts dans l'équipe. Si les sélectionnés continuent à bien s'entraîner et restent déterminés, ils peuvent réussir de bons résultats aux Seychelles. La présence des sparring-partners indiens qui arrivent bientôt pour effectuer un camp d'entraînement, leur sera très bénéfique également", confie Sahir Edoo.

15 juillet 2011

dans le Mauricien

source : http://www.lemauricien.com/article/badminton-camp-d%E2%80%99entra%C3%AEnement-pour-hausser-le-niveau

Citation :

BADMINTON : Camp d’entraînement pour hausser le niveau
Article paru dans Le Mauricien | 15 juillet, 2011 - 17:00





Attendue avec une certaine impatience, l’arrivée des sparring-partners est accueillie avec beaucoup de satisfaction par les présélectionnées nationaux. Ces derniers se retrouvent désormais sur le gril et il n’est pas question de rater la moindre séance puisque la sélection finale est toujours en suspens.

« Nous avons l’occasion de jouer contre des joueurs qui sont un ou deux crans au-dessus. Cela nous permet de hausser notre niveau avant les Jeux. Notre coach (la Chinoise Yu Qiao) et celui de l’équipe indienne nous ont élaboré un plan d’entraînement qui devrait être bénéfique », lançait Shama Aboobakar hier soir, visiblement soulagée de voir que la machine est en marche.

Kate Foo Kune, Yeldy Louison et Bhavna Sawaram étaient aussi présentes à cette deuxième séance au centre national à Rose-Hill. « L’ambiance est sereine au sein de l’équipe. Les Indiens apportent une touche différente à notre préparation qui, autrement, se déroule toujours entre nous. Les adversaires sont cette fois différents et cela nous permet d’être plus confiants », assure de son côté Kate Foo Kune.

Quelques mètres plus loin, le coach Roshan Lall suit avec attention le déroulement des opérations. Il avoue que les jeunes qu’il a emmenés ont tous moins de 19 ans et sont classés dans le top 20 en Inde. Ces derniers étant Bhaskar Chakraborty, Neeraj Vashisth, Trinankur Nag, Abhishek Yaligar (garçons) et Karisma Wadkar et Sheshadri Sanyal (filles).

« Un grand tournoi nécessite une grande préparation. Et je crois que c’est le cas pour les joueurs mauriciens à travers ce camp d’entraînement. Ils s’aguerrissent au contact de ces jeunes, que ce soit tactiquement et physiquement. Le niveau des joueurs mauriciens ? Il est encore trop tôt pour se prononcer. Mais sur le peu que j’ai pu voir depuis ce matin (hier), ils ont l’air d’être en assez bonne condition. Il leur manque toutefois plus de frottements de manière à poursuivre leur progression », constate le coach indien.

Rivalité Maurice/Seychelles

Un peu plus loin, c’est l’entraîneur de l’équipe nationale, Yu Qiao, qui supervise Kiran Baboolall et Yoni Louison. En poste depuis le 1er avril, elle trouve que l’équipe a beaucoup progressé et qu’elle est plutôt stable. À la question si celle-ci sera au top le mois prochain pour briguer l’or à Mahé, elle sourit et répond : « C’est un peu difficile de se prononcer à ce stade, car je ne connais pas encore vraiment la force des autres équipes. Mais soyez rassurés que je ferai le maximum pour que l’équipe remporte la médaille d’or. Car en badminton tout dépend aussi de la tactique mise en place par les équipes. » Elle ajoute que son rôle est d’emmener autant que possible l’équipe au sommet de sa forme et indique que les blessés sont presque rétablis.

Toujours est-il que le suspense reste entier pour les joueurs de l’équipe masculine tant que la sélection n’est pas établie. C’est même leur principal souci, dira Shaheer Ramrekha. « Nous restons tous motivés. Mais il ne faut pas tarder pour annoncer la sélection finale. Car le plus tôt sera le mieux pour commencer à construire et souder notre équipe. D’autant que ceux qui partiront savent qu’ils feront face à un public hostile et pas accueillant en raison de la farouche rivalité qui existe principalement entre Maurice et les Seychelles en badminton. » D’ailleurs, l’équipe mauricienne reçoit régulièrement la visite de la tenniswoman Astrid Tixier pour sa préparation psychologique.

S’agissant de la sélection mauricienne, elle devrait être composée en féminin de Karen et Kate Foo Kune, Shama Aboobakar, Yeldy Louison Amrita et Bhavna Sawaram. Mais en masculin, outre Kiran Baboolall, Yoni Louison et Christopher Paul, ils sont à cinq ou six à briguer les trois places restantes, a-t-on indiqué. Ils sont Gilles Allet, Vishal Sawaram, Niresh Ramtohul, Shaheer Ramrekha, Daven Pachee et même Stephan Beeharry.

À noter que Karen Foo Kune a choisi de peaufiner sa préparation en Malaisie. Elle est partie mercredi de la semaine dernière et sera de retour avant le 31 juillet.