NATIONAL TENNIS CUP 2010

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Tennis
Le vent l’a emporté
publié le 26 octobre 2010




Malgré tous ses efforts, Philippe Hachemaoui s’est incliné après trois heures de match. (photo MC)



NATIONAL TENNIS CUP - Malgré un match héroïque, Philippe Hachemaoui s’est incliné en trois sets pour ses débuts dans la compétition (4-6, 7-6, 6-7)


Tout ça pour ça pourraient dire les mauvaises langues. Trois heures d’effort par un vent de folie, trois sets acharnés, une dizaine de balles de match sauvées… et au bout, une défaite. 4-6, 7-6, 6-7. A l’instar d’une personne qui s’incline lamentablement 6-0, 6-0, il a donc dit adieu à ses rêves de victoire finale. Mais contrairement à cette personne, il est tombé les armes à la main. “Je suis content de moi car je me suis battu, a-t-il déclaré à la fin de son marathon. Félicitations à mon adversaire qui a été plus lucide dans le dernier tie-break. On s’est fait plaisir et s’est bien là l’essentiel.” Au cours d’une journée à ne pas mettre un Réunionnais dehors, les deux protagonistes ont dû composer avec un élément important : le vent. Pas une légère brise qui te radoucit le visage et te caresse à peine les cheveux. Mais des bourrasques à faire s’envoler mamie. Sans oublier le froid qui a glacé le sang du valeureux doyen de la délégation.

“Eole, arrête-toi”

Tout au long de la rencontre, les points surprenants se sont ainsi succédés, entre une balle envoyée quatre mètres derrière la ligne et une autre manquée par la raquette. Incisif au filet, Hachemaoui a malheureusement multiplié les doubles fautes qui lui ont coûté cher. Le premier set notamment (6-4). Il n’en a pas perdu pour autant sa bonne humeur, implorant par exemple le dieu du vent : “Eole, arrête-toi”. Même si ce dernier ne l’a pas écouté, il n’a pas baissé les bras, sauvant une balle de match dans le deuxième set, avant de le remporter au tie-break. Mené 5-3 dans le dernier acte, il est encore revenu au forceps pour s’offrir un nouveau jeu décisif. Qu’il a malheureusement perdu 7-4, après avoir pourtant sauvé trois nouvelles balles de match. Vaincu malheureux mais courageux, il a aussitôt retrouvé ses habits de chef de la délégation. Un job à plein temps au service des autres qui va l’occuper toute la semaine. Le tennis, c’est derrière le grillage qu’il va désormais le vivre

Morgan Chari

Hier Hommes 30/5 : Benoît Delamotte (AMTSP) gagne 6-1, 6-4 30/4 : Georges Latchimy (TTC) gagne 6-0, 6-0 30/2 (+ 35 ans) : Régis Fabre gagne 6-1, 6-1 30/1 (+ 35 ans) : Emmanuel Curtet (TCMT) gagne 6-4, 6-3 30/1 : Stéphane Donizeau (AMTSP) perd 6-3, 3-6, 4-6 30 (+ 35 ans) : Philippe Hachemaoui (AMTSP) perd 4-6, 7-6, 6-7 15/5 : Christophe Balan (TCBOC) gagne 6-4, 6-0 15/4 : David Aubry (TCD) gagne 7-5, 4-6, 6-4 15/3 : Romain Montaigne (TCSB) gagne 6-1, 6-2 15/2 : Gaël Barthelet (15/2) a joué dans la nuit Femmes 30/4 : Josine Vadier (TCDO) gagne 6-4, 6-4 30/2 : Angélique Zoé (AMTSP) gagne 6-4, 6-0 30/1 : Laurence Narassiguin (TCBSP) gagne 6-0, 6-1 15 /1 : Nathalie Delaplace (USPG) perd 0-6, 0-6

27 octobre dans Clicanoo


source : http://www.clicanoo.re/11-actualites/18-sports/Tennis/261982-alors-tu-joues-quand.html

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NATIONAL TENNIS CUP - Participer au plus grand tournoi amateur du monde n’est pas tous les jours une partie de plaisir.




Pascale Rocher est venue grossir le rang des vainqueurs hier. Avec une belle tenue orange qui plus est. (photo MC)


L’une des spécificités du tennis, c’est cette incapacité à prévoir la durée d’un match. Isner et Mahut, auteurs de la plus longue rencontre de l’histoire de ce sport, en savent quelque chose. Au niveau organisationnel, ce n’est donc pas l’idéal. Surtout quand il y a chaque jour des centaines de matches à caser. Surtout quand les éléments naturels comme la pluie ou le vent s’en mêlent. Il n’est ainsi pas rare - c’est un doux euphémisme - qu’une partie ne débute pas à l’heure. Un seul mot d’ordre alors : patience. Patienter jusqu’à ce que le match précédent se termine. En priant pour que les deux acteurs ne fassent pas durer le plaisir. Avec un peu de chance, ça ne prend que cinq minutes. Si les dieux ne sont pas avec toi, ça peut durer deux heures. Voire plus si affinités.

Le solde toujours positif

Parfois, l’organisation et ses petits couacs y mettent même leur grain de sel. Angélique Zoé peut en témoigner. Alors qu’elle devait jouer hier, la jeune Saint-Pierroise est revenue plus vite que prévu. “La rencontre a été reportée à demain (aujourd’hui)”, peste-t-elle. Motif : la dernière victime en date de sa supposée adversaire avait été induite en erreur question horaire. Du coup, exit le wo, place à l’affrontement, avec Angélique dans le rôle de la victime collatérale. Dans son malheur, la Réunionnaise a échappé à bien pire : cette anecdote aurait pu se produire à Sète ou Béziers, villes complémentaires du tournoi. Et là, le voyage pour rien aurait été autrement plus difficile à digérer. Malgré toutes ces péripéties, la joyeuse bande péi continue d’enchaîner les bonnes performances d’ensemble. Pour la troisième fois de suite, le ratio victoires/défaites était positif hier. Sur neuf rencontres disputées, sept se sont ainsi conclues sur une bonne note. Avec plus ou moins de suspense selon les parties. Seuls Gaël Barthelet et Emmanuel Curtet sont venus grossir les maigres rangs des vaincus, qui ne comptaient jusque-là que trois membres. A l’aube de la quatrième journée, ils sont encore dix-sept en course. Sur vingt-deux alignés au départ, c’est plutôt mieux que bien. Comme dirait le grand philosophe Jean-Yves Lafesse : pourvu que ça dure

Morgan Chari, au Cap d’Agde

Hommes 30/5 : Benoît Delamotte (AMTSP) gagne 6-2, 6-7, 6-3 30/3 (+ 35 ans) : Claude Cheung A Long (USPG) gagne 6-1, 6-1 30/2 (+ 35 ans) : Régis Fabre Dans la nuit 30/1 (+ 35 ans) : Emmanuel Curtet (TCMT) perd 6-3, 6-2 15/2 : Gaël Barthelet (15/2) perd 6-4, 6-0

Femmes 30/5 : Chloé Bègue (AMTSP) gagne 6-2, 7-5 30/2 : Pascale Rocher (SG) gagne 6-4, 6-1 30 : Héloïse Anquetil (AMTSP) gagne 6-4, 6-3 15/4 : Annabelle Grondin (TCBSP) gagne 6-4, 6-2

Gasquet comme chez lui INVITÉ - Après Gilles Simon dimanche, c’est Richard Gasquet qui est passé dire bonjour hier. En habitué des lieux, le Biterrois a échangé quelques coup de raquette avec des chanceux sélectionnés à la manière des jeux du cirque. Sauf qu’à la place du pain, les organisateurs ont lancé des balles (ce qui est plus logique sur un court de tennis). Sous les yeux d’un public venu en masse, le champion français s’est ensuite prêté au jeu des autographes. Quinze minutes. Pas plus. Ce n’est pas encore les vacances pour le jeune joueur, toujours en lice au tournoi voisin de Montpellier après sa victoire étriquée au premier tour aux dépens de l’Allemand Reister (6-7, 6-3, 6-3). Vas-y Paulo, on est avec toi

ENCOURAGEMENT - C’est bien connu : le tennis n’est pas le sport le plus bruyant. Contrairement au football ou au rugby par exemple, les spectateurs évitent de s’aventurer dans la chanson ou de manifester à outrance leur soutien. Ça se limite bien souvent à quelques “Allez Paulo” aux changements de côté, pour éviter de déconcentrer les joueurs. Certains décident pourtant de braver l’interdit, à l’image de ce jeune homme qui n’a pas hésité à sortir son mégaphone, celui-là même que l’on retrouve dans les fêtes estivales. Autant dire qu’il n’est pas passé inaperçu, même s’il n’est pas allé jusqu’à s’en servir pendant l’échange. Courageux, mais pas téméraire non plus.

28 septembre dans Clicanoo

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[quote]Tennis

Le compte est toujours bonRéagirClicanoo.com
publié le 28 octobre 2010
07h13


En trois rencontres, Georges Latchimy n’a concédé aucun jeu ! (photo MC)Deux pour le prix d`un
QUATRTIÈME JOURNÉE - Les journées se succèdent et le ratio victoires-défaites reste toujours positif dans le camp réunionnais. A trois jours de la fin de cette édition 2010 du National Tennis Cup, ils sont encore nombreux en course, au stade des quarts de finale ou des demies. Et pour certains, ça semble toujours aussi facile tour après tour. Pour la troisième fois en autant de sorties, Georges Latchimy s’est ainsi fendu de deux roues de bicyclette. 6-0, 6-0 : circulez, il n’y a rien à voir. Dans le genre “j’ai décidé de ne pas m’attarder sur le court”, Laurence Narassiguin n’est pas mal non plus, puisqu’elle n’a laissé que deux petits jeux à son adversaire. A l’aube d’une nouvelle joute cruciale qui verra encore certains joueurs enchaîner deux rencontres en l’espace de quelques heures, ils sont ainsi douze (et peut-être treize avec Romain Montaigne qui évoluait tard dans la soirée) à pouvoir toujours briguer la couronne dans leur catégorie respective. Autant dire que les chances de titres sont grandes, même s’il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué paraît-il
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28 octobre dans Clicanoo

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NATIONAL TENNIS CUP

Deux pour le prix d’un





Deux victoires en une journée : Nicolas Boyer a assuré hier. (photo MC)




- Nicolas Boyer (30) s’est qualifié hier pour les quarts de finale après deux victoires en l’espace de quelques heures.

Quand on aime, on ne compte pas, il paraît. Nicolas Boyer a pourtant fait le bilan hier : un match le matin, un l’après-midi pour deux victoires et une qualification en quart de finale des 30 hommes. Plutôt chargée la journée. Fructueuse aussi. Tout commence sur les coups de 10h30 et des poussières. Au programme : un 15/2 déguisé. Sacré challenge sur le papier. Sacrée performance sur le court. Malgré la fatigue, il fait absolument tout raquette en main. Les points gagnants comme les fautes. En face, son adversaire se contente - fort bien - de défendre et de renvoyer la balle. Une tactique certes ennuyante mais surtout ennuyeuse pour l’ancien 15/1, qui remporte difficilement - mais logiquement - le premier set (7-5). La suite ? Une démonstration de force d’un côté, une impuissance grandissante de l’autre et un deuxième set bouclé 6-2.

Deux succès au mental

“Il n’y a pas eu photo, il était bien meilleur que moi”, reconnaît lucidement le vaincu, qui en a donc fini avec son tournoi. Contrairement à Nicolas, qui enchaîne avec un second match dans l’après-midi. Il est alors 17h30. Face à lui, un adversaire qui lui ressemble un peu. En plus pâle. Et moins talentueux (à moins que ce ne soit moins en réussite.) Toujours est-il qu’après une poussive entrée en matière matérialisée par la perte des deux premiers rounds, le Réunionnais enchaîne onze jeux d’affilée. Oui, oui, onze, avec au bout le gain du premier set ainsi que celui des cinq premiers jeux du second. A ce rythme, il ne peut plus rien lui arriver. Sauf que le rythme évolue. Du moins celui de sa victime, qui se décide enfin à changer de tactique. Sur le mode, “dis-toi que tu n’as plus aucune chance”, il se met à faire des ronds, à ralentir à outrance le jeu en attendant la faute de l’autre. Et le pire, c’est que ça marche. Il revient ainsi à 5-1, 5-2 puis 5-3. Nicolas a du mal. Le match de la matinée pèse dans les jambes. Mais dans un sursaut, il parvient à inscrire ce fameux denier jeu qui lui manquait pour conclure après une heure et demie d’efforts. “Le mental les gars, le mental” lâche-t-il à la fin de la rencontre en remerciant ses camarades de l’avoir soutenu. Place désormais au… double mixte. Et oui, troisième rencontre de la journée. Quand on aime, on ne compte pas, non ?

Morgan Chari, au Cap d’Agde

Du simple aux doubles COMPLÉMENT - Sport individuel par excellence, le tennis offre tout de même des joies collectives à travers le double. Au National Tennis Cup, celui-ci est mixte. Et plutôt attrayant en termes de lots puisque les lauréats de la compétition qui a débuté hier repartiront avec une voiture et un voyage en Australie. De quoi te donner envie de reprendre la raquette plutôt que de t’offrir une petite sieste. Sauf que sans vouloir jouer les pessimistes de base, les Réunionnais engagés ont très peu de chance de triompher, le tournoi étant ouvert aux secondes séries jusqu’aux 2/6. Or, le meilleur joueur péi est classé 15/1. Mais comme le dit le proverbe : tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Surtout en sport, où rien n’est jamais écrit à l’avance.

Spectateurs, comptez-vous COURTS - Des centaines de joueurs et de parties nécessitent des dizaines de courts. En la matière, l’éventail est large du côté du Cap d’Agde. Terre battue, dur ou gazon, indoor ou extérieur, il y a en a pour tous les goûts, même si le choix n’est pas dicté par les participants mais bien par l’organisation. Autant de courts, ça prend par ailleurs pas mal de place. Si certains se situent à l’entrée du site, d’autres nécessitent une petite escapade pour y accéder. Le nombre de spectateurs varie donc considérablement. Du jour au lendemain, tu peux te retrouver au fin fond du village devant un public aussi nombreux que celui du stade Louis II de Monaco, au court n°1, sous les yeux de nombreux curieux bien heureux de pouvoir poser leurs fesses dans des gradins. Et dans ce dernier cas, mieux vaut ne pas se prendre deux roues de vélo car la nouvelle risque de se propager…

La perfection n’est pas de ce monde ORGANISATION - La critique est facile mais si un carton rouge devait être décerné à l’organisation, ce serait en raison de certaines lacunes en termes de communication. Car force est de constater qu’il n’est pas facile de retrouver son favori si celui-ci n’indique pas au préalable le numéro du court sur lequel il joue. Le seul moyen pour se diriger est donc de se renseigner auprès de la table de marque. Or, celle-ci est bien souvent prise d’assaut par les joueurs (ce qui est bien normal). Et quand on parvient enfin à se frayer un chemin, les intervenants sont parfois aussi aimables qu’une porte de prison. Mieux vaut donc s’armer de patience, ou choisir une rencontre à suivre au hasard.

Tu tires ou tu pointes ? ANIMATIONS - En sus du tennis, de nombreuses activités sont offertes aux joueurs et spectateurs depuis le début de la semaine. Aux traditionnels quiz et réveil musculaire viennent s’ajouter des animations plus ponctuelles. A l’instar d’un tournoi de poker, d’une démonstration d’échecs avec les yeux bandés (!) ou d’un concours de pétanque. De quoi s’aérer l’esprit avant de (re)plonger dans l’univers de la petite balle jaune.

Dans Cliocanoo

source : http://www.clicanoo.re/11-actualites/18-sports/Tennis/262378-merci-les-filles.html

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Tennis


Merci les filles !

publié le 30 octobre 2010






Laurence Narassiguin a triomphé en 30/1 sans avoir perdu le moindre set de la semaine. (photo MC)
NATIONAL TENNIS CUP – Les trois femmes engagées hier ont remporté leur finale respective, contrairement aux deux hommes.


Le millésime 2010 ne dépassera donc pas celui de l’an 2009 en termes de performances. Ne l’égalera pas non plus. Hier, la délégation réunionnaise a mis fin à son aventure métropolitaine (sur le plan tennistique bien sûr) sur une note tout de même positive, avec trois succès en cinq rencontres. Soit tout de même un de moins que l’année dernière. Trois succès synonymes de titres. Trois succès acquis à la force du poignet par la gent féminine.

Toutes trois programmées à 9 heures, Chloé Bègue, Annabelle Grondin et Laurence Narassiguin ont parachevé leur œuvre en deux sets. Comme depuis le début de la semaine. Toujours sans coup droit mais avec un bon revers, la Saint-Pierroise de 18 ans a fait honneur à son club de l’AMTSP, cher au chef d’orchestre Philippe Hachemaoui.

Et maintenant, la fête

Ses deux camarades n’ont pas non plus flanché au moment de conclure. Même si ça ne s’est pas fait dans la facilité. A l’image d’Annabelle, qui reconnaît sans mal avoir été envahie par le stress. « J’avais le bras qui tremblait au moment de servir. La pression de la finale sans doute. » Ça ne l’a pas empêché de finir par dominer son adversaire. A l’instar de sa copine du TCBSP, qui a plutôt bien géré sa douleur au pied.

Les deux amies saint-pauloises n’ont cessé de se soutenir tout au long de l’aventure et ont ainsi gagné le droit de pouvoir regagner leur club la tête haute. Avec un trophée et quelques cadeaux en plus dans la valise. Benoît Delamotte et Claude Cheung A Long seront eux aussi mis à l’honneur lors de la remise des prix ce soir. Mais malheureusement pas en tant que vainqueurs. Les deux hommes ont trébuché sur la dernière marche. « C’était tout de même un match agréable, avec un adversaire très fair-play », constate le Saint-Pierrois. Pas de gros regrets donc, même si c’est toujours rageant de passer si près du but.A l’instar de tous leurs compagnons qui ont affiché une grosse solidarité tout au long de l’aventure, ils n’auront pas volé leur week-end de fiesta, avant un retour au pays prévu lundi. Et oui, le National Tennis Cup version 2010, c’est déjà fini

Morgan Chari, au Cap d’Agde


Claude tombe sur un os

HOMMES - Comme un mauvais présage, le soleil est parti se coucher quand sonnent les douze coups de 13 heures. C’est donc sous un ciel nuageux et devant les yeux de ses supporters que Claude Cheung A Long entame son match. Son dernier match. Le dernier de la délégation dans son ensemble. Une victoire et la performance de l’an passée sera égalée. Dès les premiers échanges, une chose est certaine : ce ne sera pas une partie de plaisir. Son adversaire est du genre coriace, du genre qui ne lâche rien. Et pour ne rien gâcher, il est plutôt rapide sur ses jambes. Claude commettant pas mal de fautes directes, les jeux défilent assez vite. 3-0 puis 5-1, avant un premier set conclu 6-2 alors que le Réunionnais mène 40-15 : l’affaire est plutôt mal embarquée. Le début du deuxième set laisse entrevoir un mince espoir de redressement à 2-2. Mais un espoir vraiment trop mince. Ces deux jeux seront en effet les derniers marqués par le licencié de l’USPG, qui s’incline à nouveau 6-2 sur une double faute. Logique tant son adversaire s’est montré solide. Claude reconnaît d’ailleurs non sans mal sa supériorité sur cette rencontre. Le meilleur a gagné mais le vaincu s’est bien battu. Et c’est tout à son honneur