coachmadatennis Admin
Nombre de messages : 3518 Date d'inscription : 27/09/2006
| Sujet: Jean-Jacques Rakotohasy : Ou le tennis en famille Mer 22 Sep - 0:06 | |
| dans Midi source : http://www.midi-madagasikara.mg/index.php/component/content/article/5-culture/4934-jean-jacques-rakotohasy--ou-le-tennis-en-famille - Citation :
- Jean-Jacques Rakotohasy : Ou le tennis en famille
Vendredi, 03 Septembre 2010 00:00 Champion de Madagascar cadets, champion de Madagascar junior, champion de la CJSOI en simple, en double et par équipe, tout ce que veut Jean-Jacques Rakotohasy pour cette année, c’est le titre de champion de Madagascar de 1re série chez les messieurs. Après avoir fêté ses 16 ans le 23 août dernier, assimilé 3/6, il se sent d’attaque, très en forme pour continuer en si bon chemin. « J’ai mes compétitions de cadet, de junior et de CJSOI dans les jambes et je me sens en pleine forme. Je sens capable de faire la différence cette année et j’y crois. Je veux la coupe », nous a-t-il déclaré. Il joue ce jour contre Lalaina Ratsimbazafy en 1/8 de finale des 1res séries messieurs.
Fils d’entraîneur de tennis, Randriamanantsoa Jean-Jacques, un coach international de niveau 1, le tennis, pour eux, se joue et se gère en famille. Son papa d’entraîneur a fait 12 ans dans l’équipe nationale, il a déjà décroché des titres nationaux de 2e et 3e série et est entraîneur national depuis 2006. Sa maman Clarisse aussi joue au tennis. Sa sœur Jackinah est championne de Madagascar 2010 chez les benjamines, a déjà eu une bourse SATA mais faute de frais pour le déplacement, n’a pas pu y aller, tout comme cette année où les jeunes comme elles auraient dû partir ce jour. Enfin la toute dernière, Elsie, du haut de ses 6 ans, a échoué en quart de finale de la catégorie pépinière !
Etre gaucher, un réel avantage
Zakakely a l’avantage d’être gaucher « il y a des gestes que le gaucher peut faire et qui deviennent des fois imparables pour les droitiers ». Il est ainsi gaucher, comme son idole Rafael Nadal. En classe de première S au lycée Saint Jean Bosco Mangasoavina, Jean-Jacques, très modeste, assume son sport et ses études. «Cela fait juste une petite différence pour mes amis en classe, que je suis champion ». Dans son club, le tennis club de Betongolo, sa préparation physique est assurée par un spécialiste de sport de l’ENS/EPS, le colonel Katsiha Roger, il bénéficie du centre sportif de Betongolo sous la houlette d’un autre spécialiste de l’ENS/EPS, le capitaine Mamy Rakotomanga. Et les jeunes, comme les âgés du club ou les techniciens, jouent tous avec lui pour l’aider.
En période de vacances ou de compétition, Zakakely fait 2 heures de tennis le matin et 2 heures de tennis l’après-midi en plus de ses moments de préparation physique. En pleine année scolaire, le rythme est de se lever à 5 heures pour réviser, à 7h pour aller à l’école, 12h à 13h30 pour s’entraîner et rebelote pour l’école jusqu’à 18heures. « Jouant avec mon père depuis 5 ans, le tennis me plaît si bien qu’il n’y a pas de moment de saturation »
Les sponsors sont les bienvenus
Côté matériels, ce n’est pas du tout facile « Je casse mes cordages presque à chaque set à partir des demi-finales où la pression monte ainsi que la puissance du jeu ». C’est ainsi qu’un apport matériel ou du sponsoring serait le bienvenu pour ce jeune champion quand on sait que corder les raquettes est de 15 000Ar, qu’une bonne raquette de compétition coûte dans les 300 000Ar, qu’il possède 5 paires de tennis mais qu’il en use une paire toutes les 6 semaines !
Comme les jeunes de son âge, il aime les chansons d’Ambondrona et d’Akon. « J’écoute ces chansons pour me concentrer avant les matches». C’est aussi un fan de la marque Adidas. Il adore manger du poisson. Devenir joueur professionnel est son rêve mais il pense aussi à un métier d’ingénieur ou de médecin. Son plus beau souvenir reste les 3 médailles d’or de la CJSOI en simple, en double et en équipe et ce qui a été dur à avaler a été la défaite en demi-finale contre Donné Radison pour le tournoi du 50e anniversaire de l’Indépendance à Paris.
Recueillis par Anny Andrianaivonirina | |
|