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 Tennis - Akhtar Toorawa face à la presse

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coachmadatennis
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MessageSujet: Tennis - Akhtar Toorawa face à la presse   Tennis - Akhtar Toorawa face à la presse EmptyDim 14 Juin - 11:33

dans Week-end du 14 juin 2009

source : http://www.lemauricien.com/weekend/

Citation :

Tennis - Akhtar Toorawa face à la presse

" Je n'accepte pas d'être l'otage d'un entraîneur "


Pour réagir aux démissions successives de l'entraîneur fédéral, Régis Courtois et de cinq des membres du comité directeur et aux critiques qui ont été formulées à son encontre, le président de la Mauritius Tennis Federation (MTF), Akhtar Toorawa, a convoqué la presse vendredi dernier au siège de la fédération à Petit Camp. Il a évoqué plusieurs points et a assuré qu'il assume pleinement ses responsabilités en ce qui concerne le différend qui existait entre lui et Régis Courtois.

Akhtar Toorawa débuta sa conférence de presse avec un brin de philosophie. " C'est un mauvais moment de ma vie. Je n'ai pas souhaité en arriver à cette situation mais dans la vie, il arrive un temps ou il faut dire les choses quand il y a des choses qui ne se passent pas de manière correcte ", dira-t-il en guise d'introduction. " C'est une cascade de provocations de la part de Régis Courtois et des informations que j'ai récoltées qui ont conduit à la situation actuelle. Mais j'assume pleinement mes responsabilités. J'ai élevé le ton avec Régis Courtois mais c'est parce qu'il m'a mis en colère. Toutefois, je n'ai jamais utilisé un langage ordurier ou de violence physique. Je ne regrette pas d'avoir dit ce que j'ai dit à Régis Courtois ", soutient Toorawa.

La première chose qui a débouché sur un différend entre l'entraîneur et le président concerne l'entraînement individuel des 24 jeunes joueurs faisant partie de l'élite locale. " Régis Courtois a été embauché sous la présidence de Jean-Michel Giraud. Sur son contrat, il était stipulé qu'il devait faire des entraînements individuels avec les jeunes afin qu'ils progressent davantage. Je lui ai demandé de rencontrer individuellement les joueurs et leurs parents afin de connaître leurs aspirations et de proposer un plan d'entraînement en conséquence. Une semaine, puis deux semaines passent et je ne reçois pas de plan. Il accompagne ensuite la sélection U14 au Kenya et en Tanzanie. Entretemps, je prépare un plan que je lui présente à son retour mais il n'est pas d'accord. Je lui dis que le temps presse. Il vient ensuite avec une proposition pour offrir un entraînement individuel à seulement 8 ou 9 joueurs sur les 24. Mais je lui dis que ce n'est pas normal. Il réplique qu'un entraîneur ne peut donner 6 heures d'entraînement individuel tous les jours. Toutefois, il trouve le temps de donner des cours particuliers contre rémunération ", relate Toorawa.

Celui-ci poursuit en disant que Courtois est venu avec une deuxième proposition. " Il vient me dire que les entraînements individuels ne sont pas nécéssaires et qu'il préfère les entraînements en binôme lors desquels, ils voient les joueurs en situation de match. Je lui ai répondu que la fédération française recommande des sessions individuelles. Il a trouvé à dire que je veux toujours tout lui dicter ", ajoute Toorawa.

La deuxième chose qui n'a pas plu au président de la MTF est le refus de Courtois d'intégrer les jumelles Bardet au sein de la sélection U12 qui doit s'envoler pour l'Afrique du Sud bientôt. " On pouvait déléguer un minimum de 2 joueurs et un maximum de 4. Régis Courtois avait recommandé au comité technique d'envoyer 2 éléments, Amélie Boy et Jason Rogers. Je me suis demandé pourquoi les sœurs Bardet n'avaient pas été retenues vu qu'elles ont réalisé de bons résultats dernièrement. Régis Courtois a répondu qu'elles n'étaient pas Mauriciennes. J'ai parlé à la maman des jumelles qui m'a affirmé qu'elles ont bien la nationalité mauricienne. Je n'ai aucune raison de ne pas la croire. J'ai aussi demandé pourquoi Grégory Harel vainqueur du tournoi Appleby, n'avait pas été retenu non plus. J'ai alors mis au courant Edley Michaud (président du comité technique) de cette situation. Régis Courtois est alors venu dire que les Bardet étaient trop " vieilles " pour faire partie de la sélection. Il a aussi dit aux parents Bardet que leurs filles n'avaient pas le niveau et que si la MTF lui demandait d'accompagner la sélection avec elles, il refuserait. Chose qu'il a par la suite démentie ", explique encore Toorawa.

Après maintes péripéties, la sélection comprenant Jason Rogers, Amélie Boy et les Bardet est avalisée. " Le comité technique a recommandé unanimement ces 4 joueurs, donc, Régis Courtois ne peut venir dire que j'ai imposé mes choix. C'est lui qui a essayé d'outrepasser une décision fédérale ", se défend Toorawa.

Puis, lors de la fameuse réunion du comité technique du 2 juin, les choses allaient sérieusement dégénére entre Toorawa et Courtois. La pomme de la discorde était, cette fois, les critères de sélection pour les circuits U14 et U18. " J'avais demandé à Régis Courtois de m'envoyer ces critères par mail afin que je les étudie. Mais voilà que lors de cette réunion, il me brandit des feuilles volantes sur lesquelles se trouvaient les critères. Je lui ai dit que je ne pouvais pas les étudier dans un laps de temps si court. Et là, il me lance : Le président a toujours besoin qu'on lui envoie tous les documents sur son mail ! C'est à ce moment que ça a dégénéré ", relate Akhtar Toorawa.

Ce dernier a alors exigé des excuses en écrit de la part de Régis Courtois. " Régis Courtois est un homme dangereux. Il ne peut pas menacer de démissioner à chaque fois qu'il n'est pas d'accord avec une décision fédérale. Je ne suis pas un président qui accepte de travailler avec le couteau sous la gorge et je n'accepte pas d'être l'otage d'un entraîneur ", dira Toorawa avec force. Ce dernier reconnaît aussi avoir pris sur lui pour remplacer Courtois par Bernard Thomas pour accompagner la sélection U12 en Afrique du Sud. " Le temps était limité. Il fallait vite trouver un remplaçant et Bernard est un entraîneur d'expérience qui a déjà agi comme capitaine de l'équipe de Maurice de Coupe Davis. Je ne pouvais pas déléguer Jean-Marc Randriamanalina car sinon, qui allait assurer les entraînements à Petit Camp ? J'ai agi dans l'intérêt fédéral et celui des joueurs ", se justifie le président de la MTF.


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