BNP Master Cup au Cap d'Agde

Une info Clicanoo

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SPORTS : Tennis
Première journée encourageante
Les premiers échanges de la délégation réunionnaise à la phase finale de la BNP Master Cup ont eu lieu dès hier matin au Cap d’Agde. Alors que l’an passé, la première journée avait été une véritable hécatombe, la délégation 2006 a fait beaucoup mieux avec 11 victoires pour 6 défaites (contre 10 défaites pour 3 victoires l’an passé). Reste maintenant à ramener des titres.

[31 octobre 2006]



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Réunis dès 20h30 samedi soir devant l’aéroport de Gillot, les membres de la délégation ont vu les contretemps s’accumuler. L’avion en partance pour Orly, prévue dans la semaine à 22h, a finalement décollé aux alentours d’une heure du matin après que deux passagers aient été victimes d’une crise d’angoisse. L’avion déjà en retard, il a encore fallu perdre près d’une demi-heure le temps de débarquer les bagages des deux malheureux. Un retard irrécupérable et du coup, tous ont dû poireauter durant quatre heures dans les halls d’Orly après avoir raté la première correspondance pour Montpellier. À l’arrivée dans l’Hérault, surprise : Laurent Robert attend sa maman. Le temps de quelques civilités et les vainqueurs de la phase locale de la BNP Master Cup ont pu prendre leur quartier à proximité du centre Pierre Barthès, lieu de la compétition. “On est arrivé à bon port, c’est l’essentiel”, soufflait Philippe Hachemaoui. Si cette année, les repas ne sont plus obligatoirement pris ensemble le soir, les membres de la délégation sous l’impulsion de Denis Payet et Véronique Hourcade, qui n’en sont pas à leur première expérience au Cap d’Agde, ont souhaité poursuivre la coutume avant de se rendre à la soirée de présentation. Les traits plus ou moins tirés, tous sont montés le podium sous les cris et applaudissements d’une salle chauffée à blanc. Entre les bâillements de certains et les velléités d’excursion nocturne des autres, tous se sont retrouvés hier matin. La compétition pouvait enfin débuter. Lysbie Chabot, Gilles Lebras et Philippe Rafanjaninania étaient les premiers à entrer en scène. Mais si Chabot, comme Lebras à Bézier, s’est baladée, Rafanjaninania, lui, a vécu un véritable calvaire. Avec des crampes, il s’impose finalement au tie-break du troisième set. “Je n’en peux plus. J’avais pourtant bu de l’eau salée”, confiait après coup le sociétaire de Primat. Cet excellent début ne devait malheureusement pas durer. Malgré son profil type de vainqueur potentiel, le jeune Jules Jagot-Bruner, qui monte 15/1 au nouveau classement, devait baisser les armes sans avoir vraiment convaincu. “J’ai vraiment mal joué. Je n’y étais pas du tout, je ne peux l’expliquer”, pestait le sociétaire du TC Dionysien. Patrick Roboam, notre confrère, devait lui aussi voir la réalité en face. “Je suis tout simplement tombé sur plus fort que moi”, concédait Roboam. Heureusement, de bonnes nouvelles revenaient tout de suite de Bézier où Véronique Bominthe, Serge Pichon de Burry et Benoît Delamotte venaient de s’imposer. “J’ai failli faire dans mon froc”, lâchait Benoît à son arrivée au Cap d’Agde. Son surnom, il l’a trouvé lui-même : “Ce sera Pampers”. C’est alors autour des 15/1 de faire leur apparition sur le terrain. Alors qu’ils devaient tous les trois débuter à 15h30, Denis Payet, Stéphane Dufour et Bernard Chane-To ont vu leur rencontre retarder de plus d’une heure. Un stress supplémentaire peut-être trop dur à gérer pour “Chane-To Margeaux” qui n’avait jamais reçu les lauriers de la gloire au Cap d’Agde. Ce ne sera pas pour cette année encore, ni pour lui, ni pour Denis Payet. Vainqueur il y a quelques années, le Saint-Gillois a bien mal débuté sa rencontre avant de se reprendre (6/0, 6/6). Le match est alors interrompu faute d’éclairage. Tout le monde revient des quatre coins du complexe pour voir Denis finalement s’imposer dans le tie-break. Entre-temps, Stéphane Dufour avait d’ores et déjà sauvé l’honneur des 15/1, alors que Denis devait finalement baisser les armes dans le troisième set après avoir mené 3-1. Aujourd’hui, l’attraction de la journée sera la participation exceptionnelle de Phillipe Hachemaoui, “le géo”.

F.L.






Les résultats d’hier

Les défaites

Chez les dames Amélie Tailamé (30/2) 6//0, 6/0
Chez les messieurs Patrick Roboam (NC) 6/1, 6/2 Jules Jagot-Bruner (15/4) 6/3, 6/4 Yann Dijoux (15/2) 6/3, 7/5 Denis Payet (15/1) 6/0, 6/7, 6/3 Bernard Chane-To (15/1) 6/1, 6/3

Les victoires
Chez les dames Lisby Chabot (NC) 6/1, 6/0 Véronique Bominthe (30/4) Stéphanie Fontaine (30/3) 6/2, 6/2 Laurence Levasseur (30/1) 6/3, 6/3 Sabine Paleau (30) 6/0, 6/1

Chez les messieurs Gilles Lebras (30/4) 6/1, 6/4 Serge Pichon de Burry (30/3) 6/1, 6/1 Stéphane Gaudard (30/2) 6/2, 6/1 Philippe Rafanjaninania (30) 6/4, 3/6, 7/6 Pierre-Yves Page 6/1, 6/0 Gaël Barthele (15/3) 7/5, 6/1 Stéphane Dufour (15/1) 6/1, 7/6

source : http://www.clicanoo.com/article.php3?id_article=142129

Sur Clicanoo, le résultat de la journée d'hier :

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Stéphanie Fontaine, le plus jeune de la délégation, est toujours en lice.



SPORTS : Tennis
Nationale Tennis Cup au Cap d’Agde : La délégation dans le coup
Avec huit victoires sur treize matches pour la deuxième journée de la Nationale Tennis Cup, la délégation de la Réunion est définitivement dans le coup pour cette édition 2006. Sabine Palleau et Serge Pichon de Burry, impressionnants à leurs classements respectifs, ne devraient pas être loin de la victoire finale.

[1er novembre 2006]



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Après une première journée plus que correcte, la délégation réunionnaise a continué sur sa lancée tout au long de la journée d’hier. Cécile Morin, première à entrer en piste, a montré la voie à suivre en s’imposant avec rage 7/5, 7/6. On pensait bien que Géraldine Baldachino, elle aussi convoquée à huit heures, avait fait le plus dur en arrachant le premier set. Malheureusement, la sociétaire du HAT devait définitivement baisser les armes à l’issue du troisième set. Des matches à rallonge que semble affectionner Philippe Rafanjaninania. Près de deux heures trente de lutte lundi sans oublier les crampes, le sociétaire de Primat a remis le couvert hier après-midi. Breaké à 4-3 dans la dernière manche, il s’est une nouvelle fois arraché pour inverser la tendance. Son compagnon d’hébergement, Serge Pichon de Burry a en revanche eu la tâche beaucoup plus facile. Après avoir attendu pendant près d’une heure le lieu de sa rencontre, il s’est imposé en une petite heure sur le score sans appel de 6/0, 6/2. Deux petits jeux, c’est également ce qu’a gentiment laissé à son adversaire Sabine Palleau qui aura passé seulement 1h30 sur le terrain en deux matches. Son secret : “Une bonne bière à la fin de chaque rencontre”, rigole la Sainte-Marienne, toujours partante pour une partie de rigolade. Pour la doyenne du groupe, Véronique Hourcade, les choses se sont en revanche révélées beaucoup plus difficiles. “Le score ne reflète pas la physionomie de la rencontre. Chez les +vieux+, c’est toujours plus difficile. Je tombe sur des filles qui avaient de très bons classements par le passé et qui se retrouvent à jouer un peu comme moi,” explique la Saint-Gilloise, pas mécontente de s’être sortie d’affaire pour son premier match. Si la doyenne a lutté, ce n’est pas vraiment le cas de la plus jeune de la délégation, Stéphanie Fontaine. Du haut de ses quatorze ans, la Bénédictine n’a pas tremblé au moment d’achever son adversaire avec un dernier coup surpuissant. “Pour le premier match, j’ai vraiment eu chaud parce que je n’ai pas joué mon vrai jeu”, explique-t-elle, pas mécontente toutefois de sa performance. Aujourd’hui, les yeux de la délégation seront rivés sur le n°1, Jackson Thazar qui disputera son premier match dans le tournoi.





Hachemaoui se perd sur les routes Philippe Hachemaoui, chef de la délégation toujours fidèle au poste, n’a pas franchement montré l’exemple. Persuadé d’être convoqué à 15h30, il est arrivé aux alentours de 16h hier sur les courts de Sète après s’être perdu dans les rues sétoises. Sauf que son match était en fait programmé à 14h30. L’ensemble de la délégation s’est fait un plaisir de le mettre à l’amende. Un “géo” qui ne montre pas l’exemple, cela fait désordre !

Entraîneur-joueur du CS Saint-Gilles (football) Page : “Je n’avais pas de jambes”


L’entraîneur-joueur de l’équipe de football du CS Saint-Gilles (actuellement en Super D2) s’est fait sortir du tableau 30/1 hier après-midi alors que beaucoup le voyaient capable d’aller au bout. Arrivé sur la BNP Paribas Master Cup “après un pari avec un copain”, Pierre-Yves Page n’a pas fait longtemps grise mine après sa défaite hier après-midi. “Au début, c’est normal. Je suis un compétiteur, cela ne fait jamais plaisir de perdre”, lâche-t-il au moment de boire le verre de l’amitié avec son adversaire. Ce n’est pas seulement la défaite qu’il a dû mal à digérer. “J’ai dû manger un truc pas frais qui m’a mis le ventre en vrac”, soupire-t-il. Au moment de rentrer sur le terrain, ce brevet d’état de football et de tennis a les jambes en coton, les mains tremblantes. L’entame de match est catastrophique. Rapidement mené 6/0, 3/0, il ne veut pas sortir de la compétition sur un vélo. “Ce n’est pas que je me sentais mieux mais je me suis vraiment accroché pour marquer mes points”, lâche-t-il dans un sourire. Arrivé à la Réunion il y a douze ans, cet ancien 5/6 a préféré choisir le grand terrain avec ses grands filets. “Cela faisait douze ans que je n’avais pas fait un match avant le mois de juin”, explique-t-il sans regret. Charmé par la compétition, il tentera de nouveau sa chance lors des prochaines éditions.

source : http://www.clicanoo.com/article.php3?id_article=142184

Un clic sur Sandrine avec Clicanoo :

Citation :

Sandrine palleau fait désormais figure d’épouvantail dans son tableau.



SPORTS : Tennis
Palleau ou l’esprit Cap d’Agde
Dans la délégation, elle fait partie de ceux qui représentent le mieux l’esprit de la Nationale Tennis Cup. A bloc quand elle entre sur le court, elle n’oublie jamais qu’elle est sur une compétition ou l’esprit de la fête règne dans toutes les allées du site et dans la ville.

[2 novembre 2006]



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Elle fait maintenant peur à toutes ses adversaires. En trois rencontres Sandrine Palleau ne sera restée que deux heures trente sur les courts. "C’est vrai que pour l’instant ce n’est pas forcément sur le terrain que je me dépense le plus", rigole la jeune femme. Ancienne 15/1, elle matrise tous les coups du tennis face à des adversaires qui peinent toujours pour trouver la petite faille. "Sans vouloir les sous-estimer les joueuses que j’ai rencontrées pour l’instant ne variaient pas beaucoup ni les effets, ni les longueurs de balles", poursuit Sandrine Palleau. Véritable épouvantail chez les 30/1, la sociétaire du Sainte-Marie TC est arrivée en pleine forme en Métropole. Juste avant de partir, elle a tout simplement traversé le tableau du dernier open des Avirons où elle a "perfé" deux fois à 15/5, une fois à 15/4 et encore deux fois à 15/3 pour finalement s’imposer pour la premire fois sur un tournoi réunionnais après avoir seulement repris le tennis en mars dernier. "J’ai fait du tennis durant 12 ou 15 ans non-stop. Ensuite j’ai passé presque dix ans sans toucher une raquette", raconte Palleau. La raison de la fin de son histoire d’amour avec la petite balle jaune : "Tout simplement parce que je trouvais que les gens se la "pêtaient" un peu trop à mon goût. Le pire c’est que cela n’a rien à voir avec le classement . Même non-classés, il y en a qui se prennent la tête", explique-t-elle alors que pour sa part, elle voit surtout le tennis "comme un bon moyen de rencontrer des gens sympas". Et au Cap, cette monitrice d’auto-école s’en donne cur joie. "Le but, c’est quand même avant tout de rigoler, perdre ou gagner, cela m’est presque égal. Pour le moment, cela me souri tant mieux, mais si je dois perdre je n’en ferai pas toute une histoire", assure-t-elle. En attendant, elle n’a concédé que sept jeux depuis le début de la compétition dont, presque heureusement, quatre hier après-midi. "Ma sur est venue de Touraine pour me voir jouer et me faire un petit cou-cou. Ca tombe plutôt bien, le match était un peu plus difficile."

F.L

source : http://www.clicanoo.com/article.php3?id_article=142231

Clicanoo nous informe :

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SPORTS : Tennis
Des demi-finalistes en cascades
Six. Ils sont d’ores et déjà six qualifiés pour les demi-finales de la Nationale Tennis Cup. Un joli coup alors que Gaël Barthelet chez les 15/3 est toujours en course en quarts de finale. L’évènement majeur de la journée restera l’élimination au premier tour de Philippe Hachemaoui pour sa première participation au tournoi après neuf dplacements.

[2 novembre 2006]



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Ca rigole dans tous les sens. "Hachemaoui s’est fait sortir ? ", "C’est vrai ? ". Alors que Jackson Thazar vient de remporter son premier set, la grande minute de solitude de "Big Hach" peut commencer. "Durant les deux premiers jeux il avait les mains sur les hanches et la bouche ouverte pour chercher de l’air après chaque point", explose de rire Bernard Chane-To, son dalon toujours prêt à révéler une anecdote croustillante sur "Doudou". Le "G.O" de la délégation, toujours là pour donner des conseils à chaque participants qu’il accompagne depuis maintenant neuf ans, avait pourtant la place de s’imposer. "Franchement, avec quinze kilos de moins il pourrait jouer à 15/2 ou à 15/1", rigole un ami de son adversaire. Philippe Hachemaoui sorti, il reste tout de même sept membres de la délégation encore en course pour la victoire finale. Au premier rang desquels, Philippe Rafanjaninania et Serge Pichon de Burry. Les deux compagnons de chambre, qui ont le temps de se détendre à l’écoute des escapades nocturnes de leur troisième colocataire, sont partis tôt hier matin pour Béziers. Premier qualifié, Philippe Rafanjaninania a pu esquiver un nouveau match en trois sets. "J’ai su faire la différence dans les moments importants même si j’aurai pu finir plus tôt. A 5/4, j’ai eu deux balles de matches mais je n’ai pas su saisir ma chance. Heureusement, j’ai rapidement arrêté de planer", expliquait le joueur de Primat. Pour Serge de Burry, l’histoire a bien failli tourner au calvaire. "Je me suis bloqué la cheville et je me suis demandé un moment si je n’allais pas abandonner", assure le pensionnaire du TC Oasis, "honnêtement je me voyais très mal embarqué". Heureusement, la cheville a tenu et il a pu s’imposer à l’issue d’une troisime manche de folie. Pour Jackson Thazar, numéro 1 de la délégation, l’aventure est en revanche terminée. Pourtant très bien parti après s’être facilement imposé dans le premier set, Jackson a ensuite baissé physiquement. "Je suis allé vers le filet pendant tout le match. Je savais que je devais forcément m’imposer en deux sets, sinon c’était perdu", expliquait Jackson, "mon adversaire était quand même un ancien -2. Je le connaissais déjà, nous nous êtions déjà vus au temps où je jouais à Nîmes." Chez les filles, Lysbie Chabot s’est encore offert une petite promenade de santé matinale. Elle s’impose une nouvelle fois sur un score sans appel (6/1, 6/1) alors qu’elle n’a concédé que cinq jeux depuis le début de la semaine.. Véronique Hourcade et Sabine Palleau n’ont pas beaucoup plus souffert pour s’imposer. Si Hourcade, la doyenne de la délégation est passée, ce n’est pas le cas de Stéphanie Fontaine. La Bénédictine a en effet dû rendre les armes en deux sets malgré un deuxième match après lequel beaucoup la voyaient comme une gagnante potentielle.

F.L






- Les résultats

Les victoires Serge Pichon de Burry (30/3) 4/6, 6/3, 6/2 Stéphane Godart (30/2) 6/2, 6/1 Philippe Rafanjaninania (30/1) 6/4, 7/5 Gaël Barthelet (15/3) 5/7, 7/6, 6/2 Lysbie Chabot (NC) 6/1, 6/1 Sabine Palleau (30) 6/2, 6/2 Véronique Hourcade (15/2) 6/3, 6/1

Les défaites Gilles Lebras (30/4) 6/2, 6/3 Philippe Hachemaoui (30) 6/3, 6/3 Stéphane Dufour (15/1) 6/3, 6/1 Jackson Thazar (2/6) 2/6, 6/2, 6/2 Stéphanie Fontaine (30/3) 6/4, 6/2 Cécile Maurin (15/4) 6/3, 6/0

source : http://www.clicanoo.com/article.php3?id_article=142230

Clicanoo toujours sur les courts ce matin :

Citation :

Philippe Rafanjaninania va se “battre comme un fou furieux pour aller jusqu’en finale.”



SPORTS : Tennis
Trois de chute
Ils ne sont désormais que quatre joueurs de la délégation à prétendre à la victoire finale. Hier matin, Stéphane Godard, Véronique Hourcade et Gaël Barthelet ont fait leurs adieux à la compétition dans un vent glacial.

[3 novembre 2006]



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Dans un vrai blizzard, Véronique Hourcade et Stéphane Godard ont été les premiers à ouvert les hostilités d’une journée bien noire pour la délégation. Goadard, le Montagnard, manque de jus mais parvient quand même à faire le break. On se dit alors que le plus dur est fait dans la première manche lorsque il sert à 5-3. “Je n’ai jamais réussi à conclure. Je n’ai même pas eu de balle de set”, déplore Godard. Remonté à 5-5, il tient quand même son service pour aller jusqu’au tie-break. “Ensuite, c’est simple je me suis écroulé. Il fallait vraiment que je prenne le premier set,” poursuit le joueur du TC Montagne, peu habitué à un tel froid de canard. Ce soir il a décidé de se réchauffer au rhum. “J’ai oublié de donner la bouteille à Philippe Hachemaoui pour le punch, du coup, je vais plonger dans un coma éthylique jusqu’à ce qu’on prenne l’avion”, lâche-t-il, plein d’auto-dérision. Godard sorti, quelques mètres plus loin, Véronique Hourcade est toujours dans le coup même s’il a déjà concédé le premier set. “Heureusement que j’avais pensé à prendre le jogging et la doudoune, souffle la sociétaire du HAT. Il m’a fallu plus de cinq jeux pour que je puisse enfin les enlever.” Congelée sur le court, elle a, comme Godard, manqué de jus. “Le courant était même complètement débranché”, rigolait-elle après coup. Face à une adversaire avec le même profil qu’elle, la Saint-Gilloise a manqué de régularité. “Ce qui a fait la différence, c’est la confiance qu’elle a en elle. C’est une BE qui monte à 15 au nouveau classement et si elle ne tape jamais très fort dans la balle, elle est toujours bien placée. Elle ne paye pas de mine mais elle est très solide”, analyse Véronique Hourcade. Après plus de deux heures trente de match, force était de constater la deuxième défaite du jour en autant de rencontres. De l’autre côté du site, Gaël Barthelet vient de terminer l’échauffement. Lui aussi n’est pas dans le coup ce matin. “Pourtant j’ai été sérieux. Après mon match marathon de trois heures, j’ai été me faire masser, j’ai fait un petit footing de récupération mais les jambes n’étaient pas là, assure le saint-leusien, je me suis plus battu contre moi-même que contre lui”. Le 15/3 de la délégation fait le match à lui tout seul. “Tout le monde dit que j’aurai dû m’imposer. Le problème c’est que je faisais les points mais aussi les fautes. Je ne pense pas qu’il est marqué beaucoup de points gagnants au cours de la rencontre”. Blessé aux ischios avant le tournoi, il a payé ses deux semaines de repos forcé. “J’ai manqué de fraîcheur et d’endurance. Et face à un adversaire bien affûté qui joue bien en cadence c’était vraiment difficile”, regrette Barthelet. Après plus de deux heures, il est lui aussi obligé de se rendre à l’évidence. Du coup, ils ne sont plus que quatre à encore prétendre à une victoire. Sabine Palleau à 30, Serge Pichon de Burry à 30/3, Philippe Rafanjaninania à 30/1 et Lysbie Chabot à non-classé portent sur eux tous les espoirs d’une délégation loin d’être abattue.

F.L






- -Les défaites du jour

30/2 : Jean-Marc Veilleux du 34 bat Stéphane Godard 7/6, 6/1 15/3 : Loïc Chaloi du 01 bat Gaël Barthelet 6/2, 6/4 15/2 : Isabelle Bolufer du 84 bat Véronique Hourcade 6/4, 6/3

Les demi-finales du jour A 11heures A NC : Lysbie Chabot A 30/3 : Serge Pichon de Burry A 30 : Philippe Rafanjaninania

A 13heures A 30 : Sabine Palleau

source : http://www.clicanoo.com/article.php3?id_article=142288