Janv 2010 , open TCM

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UNE INFO DE CLICANOO

source : http://www.clicanoo.com/index.php?page=article&id_article=235079

Citation :: Tennis

Gramoune is beautiful

CLICANOO.COM | Publié le 1er février 2010

OPEM DU TCM - Jackson Thazard a fait la leçon à Rubben Haggaï, qui pourrait être son fils. Sans trop se fouler.

“Alors, Rubben, ça va ?” La finale du TCM est terminée depuis une dizaine de minutes, Haggaï crache encore ses poumons et Thazard se marre. Un peu comme le papi de la publicité qui tapote sur la tête de son petit fils en lui offrant des Werthers original. L’écart d’âge est moins grand mais assez pour être souligné. 26 ans, exactement, entre les 17 de Haggaï et les 43 de Thazard. L’un a vu l’élection de Mitterrand et a pu écouter Gainsbourg alors qu’il était encore vivant, l’autre est né alors que l’URSS n’existait déjà plus. Et cela s’est vu : “Je réfléchis beaucoup plus qu’avant. Si je ne le faisais pas, je serais fini”, concède un Thazard qui a mangé tout cru son adversaire… en marchant. Il n’était pourtant pas parti très bien. Avec beaucoup de problèmes sur les balles hautes de Haggaï, il terminait beaucoup dans le filet. Et Haggaï, s’appuyant sur une excellente première balle et un nombre élevé de fautes de directes de Thazard, bouclait son premier set 6/4 après avoir été mené 3/4.

Le passing, Jackson aime

Le deuxième set a commencé par des jeux de service perdus à tous les coups, jusqu’à ce que Thazard découvre un truc intéressant : en parvenant à amortir les balles au ras du filet, il faisait monter Haggaï, puis lui imposait un passing croisé long. Le coup a marché une bonne dizaine de fois. “J’ai mis un moment à trouver la distance. Mais plus je continuais, plus je me réglais. Il a fallu insister, je suis un bon passeur.” Ces coups, réalisés au trot, ont eu le don d’user un jeune homme qui avait déjà triplé les sets la veille. Les jambes, la tête commençaient à flancher : “Il m’a cassé mon jeu à la fin du deuxième set. Au fur et à mesure du match, j’ai senti la fatigue monter.” A un set partout, Thazard était bien, et pouvait dérouler. Une leçon, avec une alternance droite, gauche, jeu court, jeu long. Haggaï multipliait les fautes directes, ratait ses jeux de service et terminait le match sur une double faute. Thazard battait son coéquipier au BOTC : “On va essayer de le faire travailler sur ce qui ne va pas dans son jeu. Il va progresser.” A sa décharge, Rubben Haggaï n’avait pas joué depuis six mois, blessé. Et puis il a encore quelques années pour acquérir le métier de son adversaire du jour

Loïc Chaux

Finales Seniors hommes Jackson Thazard bat Rubben Hazzaï 4/6, 6/4, 6/1 Seniors femmes Celia Respaut bat Aurore Istace 6/2, 6/4 +35 ans hommes Ng Kuet-Gong bat E. Vadel 7/6, ab. +35 ans femmes M. Lescat bat J. Tessanne 6/0, 6/0 +45 ans hommes F. Barbe bat J. Gard 6/3, 6/0 +45 ans femmes Z. Bonnard bat L. Barbe 6/1, 6/3

- Respaut avec autorité

FÉMININES - On s’en doutait, Célia Respaut l’a confirmé. Il n’y a pas eu le moindre suspens lors de la finale féminine du tournoi de Champ-Fleuri. Un filet capricieux, une raquette cassée, font partie des quelques péripéties qui ont retardé une victoire tellement évidente de la licenciée du TCMT sur Aurore Istace. Après quelques jeux d’amabilité où chacune des deux joueuses a pris le service de l’autre, les choses sérieuses ont commencé. À deux jeux partout, Respaut a les muscles enfin à la bonne température, lâche le bras et accélère la cadence. Et ça fait mal ! Des coups droits aussi lourds que le temps, laissant son adversaire souvent pantois voire limite désabusée. Cette dernière n’est, en plus, pas gâtée par le juge-arbitre sur quelques points litigieux. “C’est derrière la ligne monsieur l’arbitre. Déjà que je ne gagne pas beaucoup de points...”, peste la monitrice de la Montagne. Balle à remettre ! Mais la sanction est identique à chaque fois. Quatre jeux plus loin, La Tamponnaise s’octroie le premier set, 6-2, avec une sérénité à toute épreuve. “Je n’ai pas joué un très bon tennis, mais je savais que je pouvais augmenter mon niveau si je me sentais en danger”. Oui mais du danger, il n’y en a point eu. Vite dépassée par les événements, Aurore ne prend même plus le temps de s’asseoir avant le départ du deuxième set. Elle souhaite en finir au plus vite avec ce supplice. “Il n’y a pas photo, il existe au moins quatre classes d’écarts entre nous deux. Elle est vraiment trop puissante et j’ai souffert de la chaleur. Pour moi, c’est déjà bien d’être arrivée en finale.” Un constat réaliste car il était difficile de faire mieux face à la meilleure joueuse de l’île. Un jeu partout puis quatre à un. Les fautes s’enchaînent du côté d’Istace. La championne de la Réunion se contente de remettre la balle dans le court et de porter le coup fatal dès qu’elle sent son vis-à-vis sur le point de la rupture. Célia Respaut conclut tranquillement la partie à 6-4, et remporte haut la main cette épreuve de Champ-Fleuri. “C’est toujours bien d’engranger une victoire dans un tournoi. Physiquement je me porte bien, c’est important car le championnat par équipes va arriver très vite.” Mais avant, la jeune demoiselle a rendez-vous la semaine prochaine au tournoi de Saint-Louis

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